Aïe ! Les pierres !
Tout est refait, mais trop.
La personnalité de l'immeuble n'habite plus dans ses appartements.
Il est vieux, ils sont neufs.
La collision entre XIX° et XXI° siècle a fait des accidents, les pierres sont blessées, asphyxiées sous des masques de peintures rapides.
Il n'y a pas eu de concession, pas de générations intermédiaires entre ces styles qui se vont mal.
Ce lieu a l'air d'avoir subi un lifting raté, dans un vieux quartier où les pavés sont encore là pour parler de leur jeunesse.
Encore un où le charme se perd quand on y pénètre.
Ce qui reste aussi beau que devait l'être le bâtiment d'origine sont la façade (aux pierres apparentes), la rampe et le couloir (en homogénéité avec la façade). Je n'ai pas de fortune, je ne suis pas une enfant gâtée, mais je suis une dévote de la pierre apparente.
Réac ? Peu m'importe. Si on se souciait toujours de ce qui est à la mode, en rougissant de ce qui ne l'est pas, on ne s'écouterait plus ! Pour habiter chez soi ?! Ou s'habiller ? Ou se maquiller ? Il y a obligatoirement un moment où nos penchants profonds ne suivront pas. M'en préoccuper, je ne peux pas. Je ferai au moins l'unanimité en cela : les lieux de vie doivent nous ressembler (comme le reste).
Je ne vois pas 36, mais 1 solution, après plusieurs déceptions : louer le couloir, ou l'acheter à tempérament.
« Mais oui, Monsieur, acheter votre couloir. C'est pour construire à l'intérieur ! Bien sûr que non, je ne me fous pas de vous ! »
Cocher, nous rentrons !!!
Corine
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