Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

C'est comme qui dirait



La liberté s'en va sans rendez-vous connu 
Il mouche dans le pétale ses sanglots de demain 

Le futur, maintenant, il est tout décousu 

Comment leur expliquer que rien n'existe plus 
Les fourmis restent seules, les rochers pleurent encore 
Sans lui ils mourront, sûr, puisque la vie s'endort 



Elle lui a donné la main, a pris le cartable,
Elle l'a embrassé, puis elle s'est éloignée
Il paraît qu'elle le laisse dans un pays de fables 

 

  

Il a fermé les yeux sur des nuques étrangères 
C'est comme qui dirait les vagues de la mer 
Y aller peu à peu, oublier la jetée 

Et faire comme si son île n'était pas isolée 

Ecouter leur voix qui déjà dansent ensemble 
Derrière les cils mouillés, apprivoiser leur langue 

  

 

Il se peut que bientôt, le cœur lourd se balance 

Neuf apatride, ardent de découvrir leur terre 

Par-dessus bord, la peur tiède, sous les espérances.

 

                                        

                                                                         Corine 

 

 

 

 

Un poème un peu décalé pour la saison ! 

 

 



11/11/2017
6 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 23 autres membres