Mi(s)ScellaneaCorine

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Ce Johnny-là

 

« It's so hard for us to really be »  ... (extrait de "The Wild Eyed Boy From Freecloud")

 

 

 

 

 

 


Note post-parution : en effet, merci de me l'avoir signalé, l'accès a été coupé (en tout cas pour le moment). C'est bien dommage, il était très bon, très clair, très net. Le + simple est que vous choisissiez entre les enregistrements en ligne (YouTube, etc). Mots clés : Johnny Depp, "Heroes"  

 

 

 

 

 

 

« Yeeeaaah », dirait Iggy Pop. 

 

Ca se tient, en plus, dans les liens. 

 

 

De David Bowie à Iggy Pop 

D'Iggy Pop à Johnny Depp 

De Johnny Depp à David Bowie. 

 

 

 

Belle version. 

 

 

 

Il se savait aimé, adoré, détesté, jalousé, dérangeant. Il connaissait sa valeur d'influence, d'inspirateur.

Malgré tout, je me demande si un artiste qui avait coutume d'entendre, à chaque sortie d'album, qu'il n'avait rien fait d'aussi bon depuis "Hunky Dory", ou "The Rise and Fall of Ziggy Stardust and The Spiders From Mars", ou Scary Monsters" (après des éloges de sa plus récente réussite, on en revenait au même point à l'accouchement de l'album suivant : « c'est votre meilleur depuis ...» Incertain- voir ci-dessus !), bien que se sachant adulé, ne serait pas stupéfait de ne plus être contesté aussi rapidement. 

 

Il rirait probablement, comme il parvenait à le faire au cours d'interviews (pas toutes !) où s'insérait, entre 2 salamalecs, une allégation d'abandon à la facilité (??!), réprouvée aussitôt par ceux qui l'écoutaient vraiment.

Ravi sans que les compliments lui aient jamais été indispensables pour poursuivre, il chercherait déjà à nous surprendre.

 

 

L'important n'est pas une unanimité passionnelle, mais que cela dure. Il y a toutes les raisons du monde pour ne jamais l'oublier, pour le "pratiquer", mais elles étaient là quand on l'entendait beaucoup moins.  

Je me méfie juste des modes, d'une temporalité de passion. 

 

 

 

Sans doute croyait-on qu'on le garderait toujours. 

Si c'est ça, on est aussi rudement nombreux à l'avoir cru. 

 

L'homme mappe-monde, l'homme-tiroirs. On s'était habitué à ce qu'il nous les ouvre. 

 

 

                                                                Corine 

 

 

 

Ps : si je sentais bien ce qu'elle apportait d'étonnant, cette musique de "Heroes" n'a jamais été l'une de mes préférées ; mais les paroles sont belles, écrites 12 ans avant la chute du mur de Berlin. 

Souvenir qui me fait encore rire (de la tête que j'avais faite) : un certain temps m'avait été nécessaire, sur la version française, avant de comprendre que les paroles que j'entendais étaient celles de notre langue (en outre, un peu trop littéralement traduites pour rendre aussi bien qu'en anglais, à mon humble avis, mais il n'y était pour rien). 

En ce temps-là, quand nous chassions nus nos beefsteaks à venir, entre les herbes fraîches et celles brûlées par le passage de quelques dinosaures, il n'y avait pas Youtube et ses sous-titres ! Un coup de chapeau, cependant, pour la prononciation parfaite du "r" français (ô combien difficile pour un anglo-saxon).  

Je n'ai pas à me vanter d'avoir appris la chanson phonétiquement en allemand. Qui sait ce que ça doit donner dans de germaniques oreilles ! (surtout en calquant mon accent sur un autre). Et la honte était de mon côté Clin d'œil

 

"und die Schande, die war auf der anderen Seite"

 

 

 

On se méfie d'autant moins que le français commence à 2 minutes 14 secondes ! 

 


 

On fait ce qu'on peut pour rire encore, Mr Bowie, entre ces murs de temps. Mais, comme le dit si bien une autre chanson, pas comme avant.  

Je vais tout dire : ça fait plaisir, mais ça fait mal. 

 

 

 

 



24/06/2018
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