Parodie d'un "hit" français !
Ancienne parodie que j'avais faite, remaniée en ce jour dominical !
Nos PC nous sont devenus indispensables, mais ils le savent, moi je crois, un peu trop.
Il peut arriver que nous ayons des envies de meurtres, des flashs d'enclume frappant l'écran.
NOOOOOON ! Non à la perfidie technique.
Quant à entamer le dialogue avec un ordinateur... On essaie ? Puisque vous le dites.
Comment savoir argumenter ?
En lieu et place de notre relation duo/duel, rallonge plutôt ta carte mémoire, rassemble tes boulons, relie tes connexions. Redeviens celui, si engageant, que j'ai croisé un soir d'hiver, refais... Tu... Hum, tiens, écoute :
C'est drôle c'que t'es drôle à reluquer
T'es là, t'attends, tu joues au niais
Et moi, j'ai envie d't’énernuer
Le poivre collé aux narines.
La rage serre mes babines
Qui peinent à la retenir
De te cracher que j'en ai marre
De toi et de tes démarrages
De ces absences, de ces saccages
De tes centaines d'enrayages
J'en ai assez, faut bien qu'je l’te l'dise
Tu m'fous en l'air, tu m'électrises
Tes fonctions s'mettent en parenthèses,
Tordent mes espoirs dans une ascèse
Additionnant tes contretemps
A mes retards déjà probants
Par tes falaises de mauvaise foi
Mais tu nous fais passer pour quoi
Nous à toi seul, décrédibilises
(Ah ça !)
Tu râles sans faire tes valises.
Parfois je voudrais te lapider
Te bombarder, t'courcircuiter
Tu te laisses aller
Tu me laisses aller
Tu dois ta chance de survie
Au métal qui fait ta carcasse
Crains pourtant que cela casse
Qu'un jour la colère me dépasse
Et que ton ironie trépasse
Sous ces salves de patience
Qu'exige ton outrecuidance.
Prends garde à la belligérance
.
Ah ! T'es plaisant à contempler
Ton écran désert désolé
Traître de nombre phrases avalées
Mais où les as-tu donc planquées ?
Serait-ce trop te demander
De restituer, copier/coller
De simplement faire aboutir
Ce que tu laisses anéantir
Je m'interroge quand j’synthétise
Paralysée par ton emprise
Comment ai-je pu donc te choisir
Trouver dans tes charmes un empire ?
Comme enfants de notre mariage
Je ramasse tes plans de carnage...
Tu ferais damner un archange
Et aboyer une mésange.
Tu fermes tout, tu oublies tout
Tu n'as ni blessure, ni passion
Tu connais trop le mot refus
Il y aurait bien une rédemption
Mais si tu voulais faire un effort
Je n'en demande pas pléthore
Et bien me restituer ma place
Prouve-moi l'erreur de mes menaces
Au lieu de cet irréfutable
Regarde-moi, cartes sur table
Essaie d’ouvrir tes écoutilles
Tâche de te montrer gentil
Redeeeeviiiiens le cher mutin
Jouons encore ce 4 mains
Pour de calmes lendemains
Aux galaxies d'un clavecin
("clavecin" numérique à 1 son du clavier, mais il faut flatter ! Le PC a sa fierté)
Redonne-moi une part entière
Et ces réponses que j'désespère.
Remets-toi dans la connivence
Et laisse-moi te refaire confiance.
Refais-toi donc solidaire
Et reprenons donc la danse
(danse, danse des mots, c'est la danse, danse des mots, euh pardon, je m'écarte) Lol
Au lieu de cette piètre distance
Allez, reprenons notre vieille alliance.
Dou dou dou dou dou doum, ta dadam.
Corine Cap
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