Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

Petit point sous le mercure !

 

 

Bonjour, bonjour, 

 

Il fait un peu frisquet, vous ne trouvez pas ? Il y a des stalactites qui perlent à nos cils. 

Un temps à ronfler seul, la tête dans le congélo (et des concombres sur la truffe, tant qu'on y est, pour la peau, profitons d'être invisibles pour être beaux le jour !). 

 

Un temps à cauchemarder : les clims citoyennes sont en panne. Les programmes ont sauté. Chez les citoyens voisins des citoyens aussi. Une plaie pandémique. Trump a rédigé a torché un décret international soumettant à l'embargo le seul pays fabriquant de ventilateurs.

Sa clim fonctionne. 

 

 

Et tandis que l'on hurle dans la nuit pâteuse sous l'effroi du spectacle de chefs d'état s'agenouillant devant ce monarque à la moue capricieuse, le rêve de suie continue.

  

Il est là. Il a encore rosi et s'énerve, un pied sur notre matelas, un dans le congélo. Il nous tient prisonniers et serre nos gorges sèches. Nous sommes des milliards dans la maison.

Sans air, il reste l'eau. Il a coupé la source.

 

 

Il faut agir. Il faut que s'avancent nos chevilles de pierre. C'est dur, dans un rêve, c'est pire qu'avancer dans la mer sans avoir pied.

Nous avons forcé sa main à nous lâcher, mais avons beau danser nus devant un troupeau de chèvres, Ugolin ne succombe pas (s'il n'y a pas de ressemblance physique, il faut un coupable avec une tête de coupable ! Et il est si sympathique, Mr Trump !Déçu). Il n'a fait aucun choix. Il a dit «non», il a dit «je». Il a commencé tout petit, en soufflant sur les bougies de ses 3 ans. 

 

Il n'est pas tombé amoureux, ne s'est pas cousu de ruban sur le torse. Il s'est contenté de reluquer un sosie de Louise Bourgoin parmi les bergères, mais ça n'a pas pris. Il est reparti derrière ses écrans, dans sa Maison, moins blanche depuis son serment, d'où il surveille le monde. 

Ugolin aime les chiffres, pas les petits corps inoffensifs et suppliants qui mollissent dans leurs flaques de pauvres. Il se fout des œillets. 

 

La source, il va falloir la chercher très loin, dans des chaleurs de mercure (on va snober le plomb, trop vanté d'être toujours cité. Après tout, c'est qui qui bosse et éclate dans les thermomètres, au pire ? AlorsIncertain).

Il faut remonter plus haut, à proximité des neiges qui n'ont pas fondu. Il faut chercher les arbres. 

 

 

Un glaçon tombe sur la paupière gauche dans le congélateur. On ne peut pas lâcher un cauchemar pour un glaçon. Il faut se battre. 

 

Il exulte, le rouquin blond, de faire bringuebaler la planète par ses volte-face : « I got the power ! I could lead you to death if I wanted. Just with a slap (*) ! It doesn't mean I don't love you ! I luv Manu (love, love love. Nearly perfect with a new shampoo), I love France. I'm speaking to the whole world : you know I'm kind. I could press the button if I wanted to ! Ah, ah, ah, ah, gragra gra gnark»

 

Ah, quelle horreur !!!

Et on se réveille en sursaut. Pétard, 3 h 40 de sommeil ! Le bac a fondu sous nos têtes bouillantes. 

 

Alors, on rejoint le matelas. Et on ronfle sans pudeur. Demain, il faudra racheter des glaces.  Elles étaient fichues, de toute façon. 

 

 

 

 

Plutôt que de passer pour une cinglée totale Clin d'œil, tout près de la date du premier anniversaire de ce blog (c'est dingue, déjà !), je vais nous faire un billet inoffensif que même les neurones scotchés les uns sur les autres - dont les miens sous .... °C - laisseront passer, sans s'assoiffer. A petits pas de lecture, sous toute température.

Mais c'est vous qui choiz !

 

 

 

                                                               Corine  

 

 

 


 

 

 

 

 

 (*) claque

 

 

 

 

 



12/07/2018
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