Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

Le temps continue plus loin

 

 

 

Puis il y eut 2016... Tout a tourné, encore. Cette fois, je n'y étais pour rien.

Tourné ? Chaviré.

 

Recommencer à s'éveiller, entendre cette première note, redécouvrir ce coup de foudre qui frappait du mental aux pieds, vous transformant à vie. La première colonne. 

On assimile, mieux au cours du temps, ce que l'on a aimé, pourquoi et comment cela demeure.

Redevenir nouveau. 

 

 

 

C'est la règle universelle : on ne recommence pas, on fait autre chose, rendus un peu plus forts ou un peu plus bancals, ou il se peut bien, les deux. Chaque jour est un rappel. On a déjà appris qu'il y a des irrémédiables, même s'ils sont tous durs à avaler, puisqu'on les nomme ainsi. 

La musique se réécoute, l'instant ne se reproduit pas. Les surprises ne sont pas sous contrôle. Il n'y a pas de tour pour cela, ni de passe-passe. Il y a longtemps que je ne crois plus aux soucoupes, mais aux êtres humains.

 

Invisible, quelque part, n'importe où, mais vivant à tout prix.

Lift-off.

 

 

 

 

 

Comment le monde a continué à tourner, c'est son affaire,

Les cendres ne meurent pas.

 

 

 

Il fallait aller à l'essentiel, puisque le temps continue plus loin. Encore une station vers une autre ? Faire ce que je n'ai jamais fait. Comment ? 

 

 

  

Il y a ce qui passe inaperçu, "l'anodin apparent", aussi important que le symbolique. 

 

Réécrire et m'adresser. Faire ce que je n'avais jamais fait en effet, notamment avec deux débuts de lettres qui traînaient sur mon faible courage, pétrifiée devant l'ampleur que je mettais dans la révérence. J'en fis enfin une. Si les étoiles meurent, il faut prendre les risques que l'on n'osait pas.  Important et symbolique. 

 

Quelques mois plus tard, ce fut pour moi un très beau moment, une première rencontre après sa réponse épistolaire forte en émotions, une première entrevue avec sa mémoire sensible et gigantesque.... Cette très aimable dame, couverte d'un de ses légendaires chapeaux sur son immense talent, portant deux yeux gris attentifs et un air profondément réfléchi, malgré l’avalanche de mes feuillets et mon aveu de "nullité surnaturelle de la synthèse" ne m’avait dès l'abord rien reproché, gentiment. Je dirais plutôt incitée, invitée à... Elle m'enregistra de visu, en état de surprise et d'amabilité (je sais que nous sommes en grand nombre :-)

C'est vrai, je n’ai pas le temps de faire court, mais j’ai réduit mes flots, par respect. La clairvoyance m'est donnée de savoir que non, évidemment, personne ne rivalise dans le genre avec Madame De Sévigné dans la correspondance ! Mais je crois que jamais elle ne saura combien je procède à des coupures. Allant pour ce qui la concerne à l'essentiel, au plus court (et de plus en plus au fil des années, en tant que but avéré), elle ne me croirait pas !  

Je n'en parlerais pas si cela n'avait été important humainement. Ca va avec la vie.

 

 

La célébrité seule, nue, n'a rien d'irremplaçable. Elle est de moins en moins désirable, dès lors qu'elle est d'accès si facile. Warhol avait raison.

Ce qui est précieux et fort est le plaisir que l'on a à pénétrer dans un univers ouvert. L'enchantement s'opère quand, inexplicablement, plongé(e) dans d'extravagantes fictions, vous y trouvez la moelle de l'auteur et une petite part de vous.  

 

 

 

Je ne me demanderai pas de me mesurer en termes de longueur ici, évidemment non par irrespect, mais parce la porte est ouverte dans les deux sens. Rien ne s'impose à personne. 

 

 

Je n'ai plus le temps (et comme chacun de moins en moins), je n'ai plus envie de prouver quoi que ce soit, mais celle d'écrire et de vous lire, si vous voulez bien vous prêter aux échanges.

 

 

Ce blog suivra ma nature : des textes aux sujets divers, des miscellanées, d'où ce nom de

"Miss MiscellaneaCorine". .

 

 

 

You have the weapon of choice. Sans la danse de Christopher Walken. Ca viendra ! 

 

 

 

 

Je devais commencer par ces mots. C'est un minimum. AVANT, APRES. Je suppose que je reparlerai du 08 janvier, le 08 janvier. Le 10 (en fait et non le 11) ne s'imaginait pas plus de deux secondes. L'ordre des choses ? Ceux qui me connaissent bien savent où je l'envoie se faire voir. 

 

 

 

 

 

 

Il n'y aura donc pas d'égalité de rythme, ni d'uniformité de ton ici, pas plus que je n'en ai dans la vie !   

 

 

Encore une "petite" chose : quand vous aimez, oui, vous avez raison : dites-le Clin d'œil.

Ne dites SURTOUT PAS "c'est magnifique" si vous en pensez la moitié, ou le tiers. 

Si vous n'aimez pas, dites juste pourquoi. 

 

 

Merci. 

 

 

 

 

 Ce blog est ouvert à tous sous une bonne étoile, j’espère.

 

 

                                                                      CoriNe 

 

 



15/07/2017
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