Mi(s)ScellaneaCorine

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Qui scruter ?

 

 

Pour qui votez-vous ?

Incertain

 

Larousse. "I", flap flap flap « isoler », « s’isoler ». : « aller quelque part pour être tranquille, à l’écart des autres ».

  

 

Quelle utilité pourraient encore avoir les isoloirs ? 

Pourquoi résister à ce qu’on nous demande, puisqu'on nous le demande ? Et donc dire pour qui on vote à un M (ou une Mme) Autrui qui ne souhaite pas attendre les résultats du scrutin. Car M Autrui veut savoir si on est un « gentil » ou un « méchant ». C’est plus fort que lui. Alors il scrute avant le scrutin. Ca le soulage. Et puis c’est ça, la Liberté.

Vous êtes en droit (?) de vous demander où s’arrêtera la Fraternité en cas de désaccord sur votre réponse. Sera-ce encore un bureau de vote, ou un saloon où on se fout des trempes ? A Egalité bien sûr Clin d'œil

 

 

Très bien. Supposons - sans admettre : un isoloir de nouvelle génération,

 

- la même posture, de dos, pour la forme de "l'anonymat" du vote,

 

- les petites étagères (40 cm x 15) sur lesquelles nos braves mains citoyennes brasseraient toujours, comme des cartes, des flyers politiques,

 

Et là où serait la révolution, mes frères :

- par le ralliement au "mystère" que l’on ne chercherait plus. Le moyen ? Par des rideaux-glasnosts !

Explication simple (et pure) : de simples rideaux de douche récupérés. Ecolo. Une Clarté citoyenne autour de nos gestes, de nos mains, de nos flyers ("tracts" pour les puristes) et de "nos" étagères, avec, en sus, un orifice sur le côté. Plus besoin de cacher, ni de s'exprimer. Ainsi, serait vu sans effort de discrétion, sans avoir à le dire non plus, le nom que nous glisserions dans l’enveloppe.

 

J'ai la vue trop courte.

Je hèle mes lunettes et y enchâsse mon nez. Nous voilà partis au galop dans l'aventure du futur :

pourquoi ne pas bannir les cabines (où pouvait se livrer la bataille du dernier doute personnel entre 2 candidats), entérinant ainsi une proposition avant gardiste de citoyens sans rideau, sans enveloppe, votant à la table nommée "de décharge" devant les assesseurs à la tâche depuis le petit matin et notre ami Autrui. Sans rideau de douche, nus, que nous serions. Nus et sans prendre de gant, chevauchant avec panache le risque du savon de noirs regards muets : encore un votant pas assez à gauche, pas assez à droite, pas assez au centre, trop vert, ou pas, exalté, mou, déviAAAant !

Malgré tout,                

* une signature,

* « a voté ! » (de la voix tonnante du président du bureau).

Et basta !

 

Contre toute réserve, mais apportant notre concours bienveillant à la préservation de nos richesses arboricoles, nous ferions fi de l'opulence traditionnelle et inutile de papier lors des élections et épargnerions à nos poches (ou nos sacs à main) l'éclatement abdominal, avant leurs délivrances de bulletins inutiles (dont 1 ou 2 nous ramèneront, revenus à notre domicile, aux barbares instincts de sauter à pieds joints sur le portrait de candidats, tiré pour rien, qui plus est).

Ce serait au moins ça. 

Last but not liste (jeu de mots équilibriste) : les bulletins délaissés en salle de vote seraient recyclés en pâte à papier de fibres homogènes.  

 

 

 

« Pour qui votez-vous ? »

Quelle question !

Pour ce qui me semble être le moins pire !

Que serait une réponse sans développement ? Nous n'en avons pas le temps, ni l'espace.

Nous déplacerions-nous, ce jour-là, arrachés aux plaisirs d'un dimanche pour faire campagne pour nos opinions ?

 

 

A compter que le candidat pour qui nous aimerions voter avec exubérance existe. Rien n'est moins sûr !

Une chose est certaine : je vote pour le libre arbitre ad vitam aeternam.

 

 

 

                                                     Coco Caporlan 

 

 

 

 



26/05/2019
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