Si la décence existe encore
UNE HONTE ! Histoire de nous détendre, le gouvernement utilise des termes de gros calibre : "le couvre-feu" mot que l'on ne peut fuir, qu'on entend où que l'on soit, quoi que l'on écoute. Touchés !
Je ne suis pas trop TV, mais je lis les chiffres du covid tous les jours (déconseillé, je sais) et je cherche l'espoir, tout le temps. Louis Pasteur ne disposaient pas de millions de chercheurs auprès de lui au temps de la toute-puissance de la rage.
Combien de mots sont inventés tous les trimestres, tirés par la perruque (ou les cheveux) ? Mais tout ce qu'on entend semble venir d'une stratégie dont on ignore pour l'heure le but précis : n'ajustons pas, n'adoptons pas de vocabulaire ad hoc à la situation. Laissons-les orphelins de l'espérance laissée dans des laboratoires dont plus grand chose ne filtre, si ce n'est que des scientifiques jouent à réveiller de vieux virus (faire gaffe à bien fermer le bouchon des tubes c' coup-ci, les marmites et les issues. Attention aux chauve-souris, aux Chinois et aux pangolins, des fois qu'ils auraient tous les codes).
Usons, usons les gens. Exhumons les mots qui explosent dans leur tête. Un vase maintes fois ébréché finit par casser.
Le couvre-feu ! Reprendre une peur qu'ici en France, ni en haut ni en bas, nous n'avons connue, mais que nous comprenons si bien. De faux souvenirs enclavés dans une peur présente, instillés à doses létales ? Un peu d'huile sur le feu ?
Cela pourrait être un génocide que celui de la peur.
Continuons à résister au temps de cette nouvelle rage.
Corine
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