Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

Un lien pour quelques jours seulement, je pense

 

Juste un petit mot, parce que ça me chiffonne. 

Johnny n'a jamais fait partie de mon univers. Pour cette raison, je ne pense pas que je laisserai ce lien sur ce blog. En aucune façon par irrespect (je crois qu'il s'en serait quand même fichu pas mal, c'est un peu normal !), mais par honnêteté. Je suis maniaque avec la probité affective et ça ne s'arrange pas.

Je ne peux pas me permettre de me placer au niveau de ces gens qui ont tant de peine. Je connais trop le mal qui se rajoute au chagrin, que l'on doit aux récupérations de soudains « fans de  toujours » - à qui vous donneriez bien des tartes si vous aviez une main libre, moins mouillée que l'autre pour ne pas déraper (où va se nicher l'opportunisme. Il y a même ceux qui rédigent les nécrologies à l'avance DéçuDéçuDéçu).

 

 

Même si ce n'est pas ce à quoi je prétends le moins du monde.

Il a su parler aux gens qui se sont reconnus en lui. Je n'ai jamais pu le suivre et je n'aurais pas pu le faire mieux. 

Excepté en écoutant "Pardon", il y a des années, que je n'ai jamais oubliée. Il n'y a donc aucune raison pour que ma mémoire la perde un jour.

 

Je la glisse là pour ceux qui passent et par frustration personnelle, car si l'album a été cité, je n'ai entendu personne aujourd'hui sortir cette chanson du lot (j'ai eu un espoir en voyant Philippe Labro, en vain). 

Et pourtant, c'est la seule qui me donne la chair de poule, totalement. Alors, je trouve que ça n'est pas juste. Il faut la ressortir au plus vite. Une personne qui sera accrochée, ou s'en rappellera peut en faire 2, 10, etc. Il faut aimer du plus vite, au plus sincèrement, tout ce qu'il y a d'aimable. 

 

Très fort, magnifique (collaboration Ph. Labro et David Hallyday) et, faculté si propre à Johnny Hallyday, puissamment interprétée.

 

Cinquante sept ans de carrière, de trait d'union entre générations, une "paille"... 

 

 

Je sais de toute façon que demain, je serai quand même interdite de penser que tout cela est vrai. Il a tellement toujours été là.   

De D'Ormesson, je me souviendrai de cette capacité à s'asseoir dans le fauteuil du temps présent et de nous parler de mort de ses yeux espiègles, si vivants qu'il n'avaient pas besoin du mot éternité pour lui ressembler, de ses bons mots, de sa voix si imitée ; de Johnny, le sourire, des yeux souvent tristes, (sa voix bien sûr), sa démarche et, contrastant avec ses spectacles gigantesques, sa simplicité.

Respect. Désolée. 

 

                                                                                                        Corine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ps du 04/09/19 : je n'ai pas changé de position, mais je n'ai pas eu le cœur de supprimer cette page, l'interprétation (que je réécoute d'ailleurs aujourd'hui) est vraiment trop belle. On est toujours légitime d'aimer. Il n'y a pas à chercher plus loin.

 

 

 

 



06/12/2017
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