Mi(s)ScellaneaCorine

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Un palmarès

 

 

Je me désespère bien trop souvent de ce que j'entends quand j'appuie sur un bouton pour me détendre. 

 

C'est donc avec joie que je compte SIX titres que j'aime vraiment beaucoup cette année. Et je peux vous dire que ça doit faire longtemps que je n'en ai pas compté autant :

 

 

  • "La Grenade" de Clara Luciani de que j'avais repérée fortuitement fin janvier et que j'écoute à peu près tous les jours : 

 


 

Pouvons-nous nier que les chansons qui nous touchent le plus sont celles qui nous ressemblent ? Ne vous affolez pas comme ça. Je fonds sous "Le petit jardin" de Dutronc aussi.

 

 

 

 

  • Impossible de ne pas taper du pied sur ce rythme, ou de danser (tout dépend où l'on se trouve !) sur le « Come » de Jain  (sorti vers 2015, mais qui passe très souvent à la radio). J'aime beaucoup, beaucoup cette joie contagieuse :



 

 

 

 

"Pas eu le temps" de Patrick Bruel à côté de laquelle j'ai failli passer (j'ai décroché depuis "mon amant de St Jean), ce en quoi j'aurais été bien bête :

 

 

 

 

  • La très puissante « Toutes les machines ont un cœur » de Maelle, dont quelques paroles me font presque sortir un kleenex (ce qui explique que je ne l'écoute pas tous les jours) :

 

 

 

 

Angèle, dont j'aimais déjà bien "Tout oublier" en duo avec son frère, mais dont j'affectionne encore plus "Balance ton quoi ?" : succulent ! La chanson, le clip, le fond, tout ! Traiter un sujet pareil avec humour, il fallait le faire !

 


 

 

 

 

Et enfin, "On est les oubliés", de Gauvain Sers" : vraiment très belle, si forte, si juste. Les protestations, les dénonciations, les rébellions se font parfois à voix douce, avec une simple guitare.

 


 

 

 

Voilà mon palmarès chéri à moi, depuis Alister que j'ai découvert en novembre (dix ans après sa sortie, je le rappelle !!!).

Je suis vraiment heureuse lorsque je peux me dire que le plaisir d'écouter ne passe pas QUE par le passé.

J'ai tant de mal avec beaucoup de chansons cul-cul la praline portées par des chanteurs/ses sympathiques, ou pas, perruqué (s ? Je crois que je peux oublier le pluriel !), ou rasés, méchés, couettés. Puisqu'on en parle (!), je ne crois pas que Marie Myriam ait de cheveux à se faire. Le candidat français à l'Eurovision 2019 semble sympa, mais il a le don de m'agacer en misant tout sur ce qui a déjà été fait (la "différence") sur des paroles qui ne m'atteignent pas. Je ne le trouve pas spécialement excentrique, mais accessoirisé, arrivant au bon moment, assez populaire pour être choisi et, espérons pour lui, pas trop utilisé. Son cas est assez caractéristique : que l'on s'intéresse à ce concours ou non (je ne suis jamais au courant que du pays vainqueur, que j'oublie en quelques semaines), on ne peut en 24 heures éviter le fameux Bilal. C'est du matraquage : radio, télé, Youtube bien évidemment.

 

Mon adolescence, c'est l'époque de Marc Almond de Soft Cell (ah Soft Cell...) homosexuel sans moumoute et supra-talentueux, de Klaus Nomi, homosexuel sans moumoute et ultra-talentueux, de Boy George, homosexuel déguisé en fille (ah Boy George :-) qui innovait avec Culture club un genre (en travaillant ensemble des musiques différentes : pop, funk, reggae). Ils revendiquaient leur "différence", sans longe autour de la borne de leur identité. Les cordes sont parfois trop courtes, ça blesse à l'encolure et on ne sait pas toujours qui les tient. Il n'y avait plus d'ambiguïté, c'était clair, mais par-dessus la sympathie que l'on éprouvait pour eux, les mots de leurs chansons pouvaient concerner n'importe qui. 

 

Sans citer mon hypra-préféré à la vie à la mort (tellement évoqué), j'adorais aussi (rien à voir avec le "milieu gay", précision faite pour eux à compter que ça importe !!) Robert Palmer, Paul Young, Roland Orzabal, Les Cure, Marc Hollis (Talk Talk), etc, etc, etc.

 

Je n'ai jamais eu honte de mes goûts d'ado, au contraire, je les aime toujours. C'était des gens dont le talent tenait debout

 

 

Parmi les chanteurs gays de talent, je devrais citer Jimmy Somerville de Bronski Beat, mais mes oreilles lui en veulent encore de leur 1ère rencontre quand, bonasses et aimablement attentives, elles avaient laissé le son à fond jusqu'au strident "tell me whyyyyyyyyyyyyyyyyyy ?"SurprisPied de nez

Même si je n'ai jamais accroché (à sa voix), je le cite becôse hi woz Clin d'œil "One of a kind"

C'est ça qui fait ma préférence : ceux qui ne refont pas ce qui a été fait, ou le font différemment, ce à quoi s'ajoute la sincérité. Il ne s'agit pas toujours de celle de l'amour pour les gens, mais parfois, prioritairement, celle de la musique.

 

 

Ils nous ont mal habitués. On est exigeant. 

 

Et vous, votre palmarès parmi ces chansons, ou celles dont vous voudrez bien me parler ?

 

 

                                                                 Corine

 



 Ps : il y en sûrement d'autres, comme "Définitivement" de Marc Lavoine que j'ai déjà mis sur ce blog - dans ce pénibles circonstances -  terriblement belle.

 

 

 

 

 

 

 



17/05/2019
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