Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

Vocation ! Tout s'épuise quand ça force

 

 

 

 

 

 

 

 

CE BLOG SERA OPTIMISTE QUAND IL LE POURRA

 

Ce sera certainement beaucoup moins régulier. Je préfère vous en avertir. 

 

je ne sais pas comment j'ai pu être drôle depuis l'été 2017 avec :

l'ASS 

la CMU 

une famille décomposée 

folie, mort et maladie rodant tout près, à soutenir d'une façon ou d'une autre (moralement, de plus en plus difficilement)

à la recherche d'un nouveau toit (mais j'en ai un)

en entretiens (emploi) infructueux et trop peu nombreux, dont un le jour de mon anniversaire (non encore guérie d'une aphonie/laryngite le 30/11 ! Mine, toux, son !!! Pas évident de mettre en évidence des atouts ce jour-là)...

mais j'ai pu, apparemment trouver l'humour sur 90 % de ce blog. 

Ce sera difficile d'être drôle, car c'est trop long, tout ça. 

Je n'ai pas de gilet jaune (sympathisante au début, mais les gens ruinés qui n'y sont pour rien, ça me met très mal à l'aise),

 je m'épuise de résister, quand tout recule alors que j'entreprends. 

J'ai de moins en moins de temps - et d'espoir - pour faire front partout. 

 

 

Je ne demande rien, je constate. Après tout, pourquoi ne pas tout dire. Il y a tant de mystères !... Mais quand on les révèle, ça déçoit, non ? 

Quoique... A une époque d'empathie collective...

Je me souviens du regard de cet homme (apparemment retraité, certainement averti que la vie n'est pas faite que de bonnes fortunes) dans une grande surface il y a quelques mois qui, en voyant la pointe de mes larmes, a tressailli et aussitôt regardé ailleurs. Je ne les montrais pas et aurais préféré ne pas les contenir. 

Vite, vite, fuyons les chagrinés, ça s'attrape.

 

Il y a quelques années, j'ai été de celles qui commentaient et exprimaient leur sympathie envers une blogueuse qui m'étonnait néanmoins de parler principalement de pathologies dans leurs détails les plus enfouis (un problème : elle nous confondait. J'étais obligée de m'excuser, un peu gênée, de ne pas être malade et d'avoir fait la connaissance de son blog par les poèmes qu'elle écrivait aussi.)... Alors pourquoi pas ? 

Je m'enfouis donc présentement pour faire l'état de mes lieux. 

 

 

 

Bonne année à vous qui passez régulièrement, ou par hasard.  

  

 

Je continuerai à répondre avec plaisir à vos commentaires. 

Je ne vous souhaite surtout pas, "mes pauvres", certains des vœux que j'ai reçus. Les personnes inconnues sont parfois plus positives que celles du sang, ou des alliances. Ce n'est pas rare, mais savoir que cela existe chez d'autres ne m'amuse pas plus. La famille doit être un refuge. 

 

 

Une mention spéciale pour la "bienveillance" de ma marraine qui m'a portée sur les fonts baptismaux tout bébéInnocentIncertain (du classique !), pour qui exister et se battre, aider par devoir, envoyer des lettres de motivation, agir, créer, aimer, rêver n'est pas ce qui prime.

"Travailler, Corine". Pied de nez Mais, qu'est-ce que j'ai dit il y a 2 minutes, marraine ? L.M, CV, entretiens ... ? Il y a des gens violemment bouchés. Le comble est qu'il leur arrive d'être amers. Je vous souhaite de les éviter. 

 

 

 

C'est ainsi qu'on fait peur à ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'ici. 

 

Sur le travail, "chère" marraine (qui ne me lis pas - dommage pour moi - toi dont je ne confierai évidemment pas le nom), que je mentionne en symbole, toi qui t'exprimes si militairement (je présente mes excuses aux militaires dont quelques-uns sont peut-être des agneaux chez eux), sur mon rapport au labeur, sur "les autres", sur les maux économiques, j'aurais dû te montrer ce qui suit et t'expliquer, si la capacité d'écoute t'appartient  encore, que les remerciements que ces personnes et moi avions échangés ne s'improvisent pas, que je n'ai pas, depuis, changé d'aspirations, ni de valeurs humaines. Je n'ai jamais fait semblant d'être quelqu'un d'autre. Cela m'évite d'avoir à baisser les yeux. 

Avoir à discutailler pour prouver (?) ce que je suis est un mal supplémentaire. Et puisque je craque, et puisque j'en parle, autant apporter un élément effectif au dossier qui s'ouvre. C'est triste, mais un ulcère me sera peut-être épargné de chasser ces influences négatives. 

 

 

J'ai gardé leurs cadeaux, dont la montre longtemps portée, cassée, réparée, re-cassée qu'avait choisi Marie, que je conserve dans une petite boîte. Je ne la regarde pas, je sais qu'elle y est. Tous n'avaient pas signé, mais ils étaient nombreux à s'être cotisés. 

Des enfants que je n'ai jamais connus avaient peint un petit plateau, des pots de yaourts que j'ai toujours. Des enfants des dossiersEn pleurs. Je ne m'attendais à rien. 

 

Il y en a eu d'autres, de petits mots gentils aussi. Ce n'est donc pas la plus récente, mais c'est celle pour laquelle j'ai le plus d'affection sur le plan professionnel : 

Carte d'au revoir du CHU-1.jpg

 

 

 

 

Carte d'au revoir du CHU-2.jpg
Des écritures se ressemblent, mais de près, on voit très bien les différences et l'authenticité. J'ai failli cacher les noms, mais quel mal qu'ils y soient leur ferait-il ? Aucun ! 

 

 

Ca fait moins peur ? Il n'y a pas mon prénom, mais elle m'était remise en mains propres. Il faut me croire sur parole, ou rien !!! 

On peut toujours se dire, même s'il y a eu pas mal d'événements ensuite, qu'en effet, Serge, c'est dommage. Touchant de me l'avoir dit (je n'ai pas attendu aujourd'hui pour le penser).  

 

Et si, et si et si.

 

- Et si j'avais eu autant de tempérament à l'époque qu'aujourd'hui ?

 

- et si je n'avais pas alors fait un burn out, avec ces dossiers qui cachaient le jour des fenêtres, de plus en plus imposants au cours des années sans pouvoir faire davantage que + et + ? 

 

- et si j'avais eu un hobby qui m'aurait mieux permis de me comprendre que ne le faisait ma vie privée en ces années ?  

 

- et si je n'avais pas changé de région (à 2),

 

- et si je n'avais pas toujours trouvé un boulot en revenant ((à 2))

  

- Et si j'avais deviné ne plus trouver, ailleurs, le même respect ? Des sympathies, vives, ça oui, j'en ai retrouvé. C'est toujours important. De coriaces inimitiés (moins) aussi. 

 

 - Et si j'avais cru au(x) point(s) de non retour, aurais-je continué à "muter" ? (certainement pas). J'ai aimé apprendre, m'enrichir de ce que j'ai gagné de mes diverses expériences. 

 

- Aurais-je pu croire à un gros, gros ennui, entre votre époque et aujourd'hui ? (combattu sans cesse, non pas mortel, mais transformant ma vie) ?  

 

 

J'ai perdu, de plus, toute crédibilité en cherchant la fiabilité. En tous points, ça n'est pas possible.  

 

 

 

Tant de souvenirs dans ce lieu qui m'a valu cette carte de signatures.

Nous retrouvions nos sympathies, certaines un peu distantes, d'autres franches. Il ne peut y avoir une pleine entente sur un tel nombre.  

Nous recevions à peu près tous dans nos rôles respectifs bien des agressivités, subissions la pénurie de budget, la disparition de postes. Le travail était par conséquent redistribué. Je me rappelle quelques mesquineries (il y en a partout, mais je l'ignorais, par une petite pointe de naïveté qui subsistait sans doute), je me souviens de l'hyper-stress, mais de quelques solides solidarités. Le hic était que les meilleures volontés ne pouvaient rien changer. Rien. Nous avions tous les poings liés. A cause de cela, je comprends encore pourquoi je suis partie. 

 

Marie et les biscuits aux céréales :-), qu'est-ce qu'on a pu s'empiffrer ! "Merci pour tout" me vaut une nouvelle émotion après les acides critiques des premiers jours de 2019 ...

 

 

« Un jour, je trouverai des gens qui leur ressemblent sans les énormes astreintes de cette structure ». J'y ai cru. J'ai bossé presque autant pour de moins en moins (de salaire) et de fausses promesses. J'ai bougé, me suis adaptée, ai changé encore, toujours pour de vraies raisons. Cela, je ne peux me le reprocher. 

 

Je l'ai dit, déjà : je suis le produit de la digestion de deux personnalités aux convictions adversaires : d'un côté, un sentiment de l'oppression d'un hasard hostile et de l'autre, l’incapacité à croire qu’il n’y a rien à faire.  

Cela me suggère l'idée des signes du zodiaque, si l'on y croit. De l'ascendant ou du signe, l'un finit par prendre le pas sur l'autre. Mais lequel ?  

 

Récemment, j'ai eu des nouvelles de deux des personnes présentes à ce pot de départ par le biais du journal Sud-Ouest. J'ai été étonnée que quelque peu éloignés (Strasbourg-Bordeaux, puis Pays Basque-Bordeaux), si actifs, il ne se soient jamais perdus. Les pages du quotidien racontaient leur engagement dans une cause humanitaire. Ils sont restés des gens bien, très bien. J'ai gardé l'article, à côté d'autres dans un tiroir. Je ne jette rien de ce qui a compté. J'ai souri et...

Je préfère continuer à rire du souvenir d'un rapprochement qu'un matin, "Serge-le-chanteur" (l'un des 2) avait jugé approprié de faire entre mon état capillaire du jour et celui du chanteur des Cure, Robert Smith RigolantRigolantRigolant (dont il était encore plus fan que moi). Ou de "l'atmosphère confinée" Rigolant Ca, c'est une autre histoire. 

 

  

 Robert Smith .jpg Robert Smith Sourire

 

 

 

 

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Moralité, pour seule conclusion au début de ce billet : il ne faut pas juger définitivement sans connaître, mais le pire est ceux qui n'ont aucune excuse pour tout confondre. 

 

Cette histoire n'en est qu'une parmi d'autres que je ne connais pas. Il se trouve que c'est la mienne. 

 

  

 

                                                                      Corine 

 

 



09/01/2019
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