Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

Un peu de cathé en 2 petits points

 
 

 

(... ) « et Marie-Madeleine arriva au tombeau au matin. C'était encore les ténèbres.»

 

 

Que cela nous enseigne-t-il donc, parbleu ?

 

À nous poser la question suivante :

pourquoi sortir pour couvrir un corps d'aromates alors que le matin est encore noir au risque de se casser la figure le nard collé au visage, à la coriandre et au romarin ?

Ca, ça fiche tout un prestige en l'air.

 

Le motif de s'aventurer dans l'obscurité aurait-il été celui de la crainte ? En tant que péripatéticienne patentée repentie, Marie-Madeleine en avait vu d'autres pour avoir peur de l'ennemi. Des gentils, des brutes, des soumis, des pervers, des voleurs,.... Thomas, pensif, lui avait lancé au dernier repas un avis sans appel (opinion qui se répandra et se fera célèbre) : « je crains le pire, ils sont fous, ces Romains »

 

N'oublions pas qu'elle se tenait devant Lui lors de la Passion. Donc la peur, hein, prise entre Amour, admiration, respect, foi et agonie. Pensez...

 

En guise de conclusion rapide et définitive, nous disposons des éléments suivants : quelles que symboliquement les dates soient déplacées à notre convenance (Pâques bien que changeant de jour, chaque année se situe au printemps) une déduction domine, triomphante de bon sens : Marie-Madeleine n'était pas avertie des règles du changement d'heure (une absence d'information due à de vieilles querelles et jalousies, sans doute).

 

Ne pinaillant pas sur les factures d'électricité, rassemblant la menthe et les épices qu'elle avait préparés la veille, elle sortit dans l'obscurité (donc) vers un sombre tombeau bouché par une pierre. 6h, c'était 6h.

 

 

Tenant son panier bien en main, cependant surprise par ces ténèbres de l'extérieur plus fortes et denses qu'elle ne l'envisageait, alors qu'elle pensait se casser le nez à l'obstacle qui fermait le sépulcre, la pierre était levée. Elle sentit ce sable et ces gravillons sous ses sandales. Point de bug, son GPS en langue araméenne ne la trompait pas, elle n'avait donc pas commis d'erreur dans sa progression. A tâtons, elle s'avança. Ses parfums s'élevaient dans la tombe dont elle touchait les murs.

 

Le mystère s'épaissit alors que l'aube se levait. La joie grandit sur cette incompréhensible absence et ces linges posés. C’était bien là, elle les reconnaissait. Des paroles lui revinrent à l’esprit. Elle s'élança au dehors, afin de porter la Nouvelle.

 

C'est ainsi que tout commença, par les routes ombreuses d'une insoumise (un peu de “folklore” un chouia déficitaire, ce à quoi nous avons remédié ici).

 

Euh... bien. C'est tout. J'espère que vous avez pris des notes.

 

                                                       Corine

 

 

 

 

 

 



12/04/2020
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