Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

L'une des belles philosophies d'Anthony Hopkins

 

 

 

 

 

 

Ce point de vue n'est pas le seul d'Anthony Hopkins que j'aie aimé, mais je voue une affection et une estime particulières à celui-ci, lu il y a quelque temps.

Les 1ère, 3ème et 4ème (du coup !) premières phrases ne me ressemblent pas - j'en aurais l'esprit plus léger et je lui envie cette grande sagesse.

Pour tout ce qui suit, j'y adhère de bout en bout. L'état de fait ne change pas, mais il est toujours si apaisant de savoir que des personnes pensent de la même façon que soi (elles n'ont pas besoin d'être célèbres !).

C'est si bien exprimé que je le partage avec vous :

 

 

 

« Ma philosophie est : ce que les gens disent de moi ne me regarde pas.

Je suis qui je suis et je fais ce que je fais.

Je n'attends rien et j'accepte tout.

Et cela rend la vie plus facile.

Nous vivons dans un monde où les funérailles sont plus importantes que les défunts, le mariage est plus important que l'amour, l'apparence est plus importante que l'âme.

Nous vivons dans une culture de l'emballage qui méprise le contenu. "

 

                                        Sir Anthony Hopkins

 

 

 

 

 

 


21/07/2024
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Temporaire intermède graphique/design/dessin, les couloirs avant les réponses

  Brouillon de pensées, brouillon d'homme, robotique. Identité défroissée. Derrière le personnage, des couloirs de symboles.

Reste en lui la signature de ce qu'il a accepté de rencontrer.

 

 

Tout est construit ; il est parfois utile de le dire !

Et oui, cela n'empêche pas que j'aime beaucoup les points virgules Rigolant

Brouillon de pensées, brouillon d'homme, identité défroissée

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 Je savais bien que je ferais quelque chose de cette ampoule ! Rigolant  Décorée de ce ruban doré (ça, ce n'est pas fictif), elle servira de déco, je ne sais pas où encore !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


06/07/2024
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Où tout bascule pour rester droit

 

 

 

 

 

 

 

A force de ces yeux traversés

Sous peine de croiser ces cécités

et ces portables obnubilant

Où l’on a tout à raconter, tant à rire

J’ai eu ce besoin de l’éperonner

Ce si conté, ce précieux ''ici et maintenant''.

 

Je perchais mes yeux sur ces cheminées

Appelant au secours mes idées nomades

Mais il se dérobe, comme accidenté

Je le vois victime, la ligne est brouillée

On parle trop fort comme pour l’écraser

A coup de vitesse, à coup de futur bousculé

Abruti de klaxons et de lèvres pincées.

Un bradyséisme sur une terre de pas pressés

Notre présent saigne de ne pas être ici.

 

 

A force de ce quotidien d’épaules cognées

De coquards d’âme, d’idées sèches

J’ai poussé la porte, j’ai regardé

Leur gaité déréglée, leurs tristesses trop vieille

Leurs regards dans le mien, le mien dans le leur

Je me suis arrêté où l’on crie ou bavarde

Mais où on le fait ensemble

J’ai trouvé où inviter le temps, où le laisser faire

Se laisser calmer, nous laisser comprendre

J’ai appelé le barman, un verre, puis deux

Faute de me voir et de m'évaluer, je les regarde

Des profils sans noms d’hommes cassés

De l’un à l’autre, ces estropiés sans bateau

 

Rencontrer le temps, là où tout semble fait pour l’oublier

Quel monde étrange où l’on bascule pour rester droit

Comme des débutants eux et moi refaisons le monde

Mais il scintille maintenant, sans talon, ni moteur

Sans les injures des pressés et leurs dépressions cachées

La Cité est loin, l’ici est là et l’instant s’installent

Ce soir et cette nuit, nous vivons ad libitum

 

 

 

La sollicitude est mendiée en silence.

La rue, ce bus, sont pleins de solitudes.

Cette abondance de manques m'ébranle comme toujours.

Je regarde ailleurs pour respirer. Je sais que je n'oublierai pas.

Le dos tourné à l'abondance de riens pluriels,

Comme s'il fallait avoir honte. De quoi au fait ?

 

                                                     Corine

 

 

 


29/06/2024
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Eleor

 

 

Je ne suis pas ce qui sort, je cherche à retrouver et retrouve (!), mais regarde aussi ce que je ne connais pas, laisse (beaucoup) de côté, ou choisis par intuition et peux tomber sur ce à quoi je ne m'attends pas.

 

 

 

Ce titre n'est pas n'est pas d'une gaité endiablée, mais pas si triste tant il est constitué de ce qui nous ressemble et nous compose, chaleureusement lié d'humanité.

 

 

Une des merveilles de Dominique A. un auteur interprète que je n'ai entendu qu'il y a quelques semaines et pour cette chanson, aujourd'hui !  

 

Je n'en dis pas plus : 

 


14/06/2024
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Puisque nous nous quittons ce soir

 

 

 

 Court, désormais, pour les hommages aux disparus. Il y en a beaucoup trop :-(

 

Une star anti-star des sixties qui quitta de sa propre volonté hâtivement la scène, une grande poétesse, une belle Dame qui n'avait pas à se cogner aux générations. Elle passait partout, étonnée, sans effort.

 

 

 

Encore une personnalité dont j'appréciais beaucoup l'humour, l'acuité, mais dont je m'interrogeais fréquemment sur la part de masochisme, de lard ou de cochon dans ses autodénigrements sur certaines points. Elle savait, mais ne reconnaissait pas tout malgré sa subtilité. Ainsi sont les natures, alors que des gens prennent trop, d'autres voient flou ce qu'il y aurait à saisir.

 

 

11 juin 2024 : cette fois, ayant abandonné l'écoute de toute info. depuis quelques jours, c'est par une simple émoticône sur un réseau que j'ai eu cette information en soirée.

 

 

L'élastique des années ne semblent pas si tendu quand on ne vit pas la douleur. Trois, six, huit ans peuvent passer sans qu'on les voit, mais être écrasants pour ceux qui ouvrent les yeux chaque matin sur la question, sans autre réponse que celle de rester par amour, de continuer un peu plus loin le voyage dont ils deviennent l'esclave, physiquement et moralement. On ne traverse plus l'épreuve, elle habite, squatte en soi.

 

 

Un premier combat possiblement mortel dont elle était si heureuse de l'issue ''miraculeuse'', revenu à la charge quelques années plus tard sous une autre forme, abominablement.

On savait que c'était insupportable d'après ce qu'elle décrivait. Elle a fait partie des gens qui ont poussé leur courage au maximum avec ce désir universel de conserver sa dignité.

 

 

Courir vers des couleurs de roses et d'autres "forces vives'', tout derrière, au travers, où s'accomplit ce qui demeure, auquel nous n'avons ni l'accès, ni le droit de savoir.

C'est fini, mais combien a-t-il fallu attendre cette dernière naissance. Je suis heureuse que la souffrance ait éteint les yeux. J'en ai pensé autant pour Jean-Louis Trintignant. 

Ouvrir les bras à la mort du calvaire de cette prorogation, après l'ultime peine de lâcher les mains de ceux pour qui l'on est resté.

  

 

Je suis loin d'être une spécialiste de Françoise Hardy, mais je la respectais beaucoup, elle qui pouvait nous bouleverser par son visage et ses mots. Ce qui nous touche répond souvent aux sources de nos propres douleurs, présentes ou passées. Ces pierres que l'on jette qui s'évanouissent sans relief, sans atteindre intelligiblement, cette impression de parler une langue morte d'un temps passé.

Et aucun rond dans l'eau.

 
Ce qu'on aimait chez elle, on l'aimait profondément. Son talent, son histoire, son caractère, son refus de la démagogie, ses remarques, son rire, sa perspicacité, son élégance naturelle.
Je termine cette petite page par :

 

* un extrait d'une chanson que j'aimais énormément dès sa sortie : ''Tant de belles choses''

 

(...) « Dans l'espace qui lie ciel et la terre, se cache le plus grand des mystères

 Comme la brume voilant l'aurore, il y a tant de belles choses que tu ignores

La foi qui abat les montagnes, la source blanche dans ton âme
Penses-y quand tu t'endors, l'amour est plus fort que la mort.
» (...)

  

 

 

* Rien d'étonnant pour quelqu'un dont la carrière débuta chez Mireille, une chanson interprétée à l'origine par cette dernière et Jean Sablon (j'ai vérifié) que reprenaient François Hardy et Jacques Dutronc dans ce clip les réunissant depuis "Hardy-Dutronc'' ou Mini, mini, mini" entre autres rares exemples.

 

 

Ca ne va plus être aussi drôle pour un bout de temps, mais on ne cessera pas de dire Hardy, même si on ne nous le dit pas.

 

  

Il y a "tant de belles choses" très certainement Là-Haut. Ca ne peut être que là, où s'animent les éléments.

L'héritage de l'Amour (avec un grand ''a'') reste en bas.

Françoise Hardy a vue directe sur les étoiles et saura ce que les conjonctions de signes laissaient encore crypté.

 

 

 

Ce sont deux enfants à la jeunesse si longue, qui ne se dissimulait pas encore dans leur corps.

Comme d'habitude, en mode grand écran, c'est mieux :

  

 

Cette jeune fille malicieuse aux yeux si tendres sur ce bougon tombeur si drôle qui glissait entre les doigts. 

On ne peut penser à l'un sans penser à l'autre.

 

 

Son humour était prononcé, mais parfois noir. Par chance, des années ce sont écoulées avant que ce soit si dur, pendant lesquelles elle a pu plaisanter en éclatant de rire désignant Jacques Dutronc par ''mon veuf imminent''.

 

 

                                                                             

                                                                                            Corine

 

 

Je revois son sourire surpris et extatique à l'époque (vers 1997 avec, pour m'aider, des repères capillaires bowiens depuis) : « DAvid BBowiie ?! » s'était-elle exclamé. Et oui, ils étaient tous amoureux d'elle. Franchement, cela méritait de le savoir avant ! Le bisou ci-dessous date du début des années 2000 (chez Guillaume Durand avec Damon Albarn, pour l'anecdote). Tout arrive...

 

David Bowie et Françoise Hardy chez Durand.jpg

 

 

 

        DB et Françoise Hardy.jpg

 


12/06/2024
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IMMEDIATEMENT sous peine de dommages involontaires

 

 

     


Une des questions que je me posais il y a quelques heures était celle du risque de parler du covid comme on cause de mode. 

 

La vague de covid en vogue. Qui pensait qu'il s'étoufferait comme ça, dans ses glaires, ou sa sécheresse ? Criant. Le covid porté court, long, beaucoup trop long. Ce ne sera jamais drôle, à l'instar de ce qu'il est.

Encore une mutation. Serait-il possible qu'il se regarde, il ne saurait se faire horreur. Sa dissolution même lui serait indifférente. Si nous avons bien conscience de ses dommages, il n'a pas connaissance de son existence. 

C'est un très vilain souvenir qui ne meurt pas tout à fait et accroît la précarité de nos confiances. Sans aucun mérite, il nous fait, sans pouvoir le vouloir, respirer plus fort encore si c'est possible, le goût de la liberté, la nature, la chance de la capacité d'aimer, comme de ressentir la douleur du monde, ses soifs, ces tornades imbéciles, ses joies, ses planements, ce qui nous prouve que notre humanité n'est pas morte. Je ne cite que lui, sans faire le tour des désastres qui secouent. Je n'en ai jamais entendu d'aussi nombreux, simultanément. Je, je, nous.

Pour certains, néanmoins, le C19 ''c'est loin'' disent-ils  (surtout les journalistes)

Flirt : rapprochement, toucher, séduction... Son petit nom est FLIRT.

Le mauvais goût grossit là par ce qu'on pourrait considérer proche de la provocation. lui qui a tellement écarté les cœurs et les corps des gens. La majorité des nationalités connaît le sens de ce mot.

Il y a plusieurs graduations, mais le cérumen de la bêtise est effrayant.

 

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Bien. J'avais annoncé de la gaieté.  *****

Et une mise à jour pas totalement achevée du blog.

Alors la gaieté. 1, 2, 3. On y va, on y court, on y saute.

 

Il y a quelques années, la C3 était et reste une voiture de conduite et de proportions agréables. Sécurisante, elle était déjà de celles qui vous préviennent que vous avez oubliez votre frein à main, s'époumonent dans le suraigu (aïe!) de façon à vous faire comprendre qu'il s'agit plus vite que ça d'attacher sa ceinture, « Mesdames et Messieurs, nous allons bientôt accélérer. Veuillez attacher votre ceinture et pour votre confort et votre sécurité, la garder attachée pendant la durée de votre déplacement. Nous vous rappelons qu'il est fortement déconseillé de fumer pour votre santé et, dans un présent absolu, dans l'optique d'une vigilance maximale ». 

 

J'exagère dans le fantasme enviable de ce vol terrien vocal.

 

Mais ce qui est vrai est qu'elle vous fait placidement signe de ne pas omettre de changer de vitesse. Maintenant, si ça nous chante de foncer en seconde, c'est la longueur de vie du moteur, du joint de culasse, ou que sais-je, mais de toute façon votre portefeuille qui trinqueront. C'est vous qui voyez. Elle clignote et vous laisse libre, avec ce qui lui sert de conscience tranquille. Elle n'est toquée que de ceinture, quitte à avoir une trachéite de s'égosiller. Vos intérêts financiers, c'est votre affaire. Elle aussi s'est attachée. Elle vous aAaaimme. VouifRigolant (c'est c'la).

C'était le début, en bien plus sympathique et inoffensif que cette intelligence artificielle dont on nous rebat les oreilles. 

 

La C3 qui la nôtre a connu des coups, des griffures, le changement climatique, des arrêts maladies, des chirurgies, mais n'a pas changé de caractère en 13 ans.

 

Or, il y a quelques jours, ô, réception d'un courrier. Ce n'est pas moi qui ai ouvert l'enveloppe. Je n'ai pas vu l'A.R et j'ai cru à une blague. Les lettres officielles en noir et blanc sont une de mes sources (nombreuses) de scepticisme.

 

 

Du côté de la marque automobile, il ne s'agit pas plus que pour une autre de faire preuve d'une excessive philanthropie, mais de se mettre à couvert. Vu le nombre de personnes, de familles concernées, il s'agit de s'aligner dans les rangs de la loi et d'engager un trou dans la comptabilité de Citroën en photocopies à envoyer aux victimes potentielles. 600 000 voitures éventuellement touchées sur certaines années dans laquelle bien sûr, celle que je conduis, en bon Donald que je suis s'inscrit, ça fait beaucoup.

Des ''rappels massifs'' ont ainsi été envoyés. Massifs, on ne peut nier que ce soit le terme idoine.

 

 

C'est fait, on est avertis. Quoi qu'il en soit, l'impériosité peut être l'auxiliaire du rire et se faire le jeu de ce dont elle souhaite prévenir : le danger.

Ou, a contrario, tétaniser.

Y croire m'a pris un peu de temps.

Renseignements pris, c'est bien vrai. Il faut en tenir compte. Hier, après discussion avec un averti, j'ai pris les choses encore plus au sérieux. Au préalable, quelques jours d'hilarité sporadique personnelle avaient suivi la réception de l'accusé.

 

 

Ce qui m'y a pas aidé est ce flash fictionnel : je m'imaginais par ce courrier comme perçue influençable, d'un esprit un peu paillasson, ce dont j'ai horreur. La scène se déroulait comme une BD. moi en volant.

Je sors, fourrant dans mon sac le courrier que je n'ai pas eu le temps de lire, comptant sur les bouchons pour en avoir l'occasion. On ne peut pas toujours se détendre, ce serait trop facile.

 

Ca y est. Il y en a pour un moment, il promet du bon liège, ce bouchon-là. Je prends la lettre ouverte. Alors que je la lis, ma main arrête automatiquement l'autoradio. Je relis, bouche bée.

Je la referme pour regarder le rétro. Il y a un vacarme derrière moi ! Les klaxons aboient furieusement. Les avant-bras sortent des voitures.

Un homme s'avance : « mais ça va durer longtemps ? Vous voyez pas que vous bloquez la circulation ! On s'est déjà assez fait ch... à attendre que ca redémarre. Quoi ? Il n'y a personne devant vous.

- Mais je ne peux pas (sur une BD les lettres seraient flouesClin d'œil. Je ne peux que diminuer la police de caractère).

- Quoi, quoi, vous pouvez pas, vous pouvez pas !

- Non. Je ne peux pas. Prenez sur la gauche, la droite, moi je ne peux pas.

- MAIS IL N'Y A PAS DE PLACE A DROITE, COMME A GAUCHE (si c'était vrai, il m'aurait déjà insultée et j'aurais déjà rétorqué)

- Regardez donc ! (mains tremblantes) 

Le type prend la feuille et lit :

 

« Par ce communiqué de sécurité, nous vous contactons pour vous informer que votre véhicule C3 est équipé d'airbags fabriqués par la marque Takata. Les produits chimiques contenus dans ces airbags peuvent se détériorer au fil du temps, exposant le conducteur et le passager à un risque de rupture de l'airbag avec trop de force en cas de collision, susceptibles de provoquer des blessures graves, voire mortelles.

Pour cette raison, Citroën vous demande de cesser immédiatement de conduire votre véhicule ».

 

Suivent les recommandations nécessaires à la résolution du problème.

Si l'histoire et son contexte est fausse, le contenu de la lettre est intégralement véridique. ''IMMEDIATEMENT'' avait été la cause, lors de ma lecture dans le monde réel (!) de mon persiflage. «Immédiatement, mais que fait-on ? On lâche tout ? On fait du surplace ? Sans bouger une oreille ? Ca n'a pas de sens ! » avais-je observé sans chercher à en savoir plus pendant, donc, une semaine. 

 

 

 

Malgré l'affection que j'ai pour Citroën, peut-être faudrait-il revoir leur service de communication. D'autant plus que le ''souci'' daterait de 2014 ! 10 ans ! Takata a déposé le bilan entre-temps.

 

 

Mon ironie a disparu en prenant connaissance du risque de se prendre des éclats de métal en pleine poire, ou au thorax pour atterrir aux urgences dans l'état d'un malheureux Poilu de 1914 et faire en faire courir le risque au ''passager'', merci.

Le Sud de la France, je ne sais pourquoi, est plus atteint.

Le problème étant que nous risquons fort d'engorger les garages des concessionnaires et d'attendre encore un peu d'être en sécurité. Les voitures de prêt par voie de conséquence ne doivent pas être faciles d'accès, prises Dassault.

D'assaut.

Pour ceux qui ont acheté une C3 d'occasion, il s'agit de vérifier s'ils figurent dans ces catégories.

 

Enfin le covid ramolli (ça c'est la bonne nouvelle), les airbags, moi je trouve qu'on se marre bien.

Les photocopies ne vont pas constituer le pire cratère dans la comptabilité de Citroën. Changer 1 airbag, mais en changer autant par paire. Ouh là !

 

Sinon, j'ai une blague mais ça ferait trop. Je vous laisse récupérer. Moi de même.

!!

 

 

« Mesdames et Messieurs, nous approchons une zone de turbulence et nous risquons d’être secoués. Pour votre confort et votre sécurité, nous vous demandons de rester assis et d’attacher vos ceintures. Merci de votre compréhension ». 

 

 

                                                                                                                    Corine

 

 

 

 

PS 03 juin 2024 : immédiatement ne tient compte de rien de nos vies. Immédiatement est toujours impossible à l'heure qu'il est :-(

 

 

 

 


24/05/2024
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Humour André Gide

        Humour André GIDE mis en forme2.jpg


30/04/2024
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Avis pour info

Billet du jour bonjour, 

 

Petit à petit, je vais me mettre à jour sur mon énorme retard. 

 

Mes réponses, je vous prie de m'en excuser, vont connaître ainsi un délai gigantesque. Je remercie pourtant chaque fois sincèrement ceux qui prennent le temps de m'adresser des commentaires - ce qui ne correspond pas à l'allure graphique, plus élevée, des visites, signant le cadeau de cette démarche de déposer des avis, donc MERCI. Recevoir est toujours agréable.

 

Il existe aussi un souci technique dans la présentation et la visibilité des échanges que je vais m'employer à corriger (dont la raison tient aux changements multiples que j'ai opérés de fond de blog)

 

 

                                         Corine


11/04/2024
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De ces titres sans date de péremption, merci à Maë

 

 

Pour l'instant, je ne mets que cette musique que j'adore, sans parole. Enfin si !

Je peux éparpiller mes choix de livres aux 4 vents de mes envies, de ma sympathie pour l'auteur, selon les brises de mon moral.

Pour la musique, je suis fidèle, non par principe, mais parce que j'ai eu toutes les raisons de l'être et pour ce qu'il en est des inconnus, mon oreille se tend en tout autonomie. Il y a longtemps que je ne suis plus abonnée au journaux de rock, mais j'ai toujours été ouverte aux surprises.

Entend-on beaucoup plus Alister ?

 

 

Par bonheur, Stromaë a bluffé et ne nous est jamais sorti de l'esprit. Je pense qu'on fera un recueil de certaines de ces chansons, de vrais poèmes.

Quant à sa musique, à part en citant, par défaut, le nom de celles dont elle porte les traces, j'ignore si elle a un nom. Elle est Stromaëinne, tout simplement.

 

 

C'est ainsi que je suis congelée de consternation que l'on se soit contenté de mettre en avant, sur 10 ans, seulement 3 tubes d'un album qui regorge de titres cuisinés à des ingrédients qu'on ne connaissait pas encore à cette sauce !

C'est bien beau, moi aussi j'aime beaucoup ''Formidable',' ''Alors on danse'', ''Papaoutai'' (surtout les deux premiers), mais c'est ainsi que j'écoutai avant-hier pour la première fois un titre âgé de 10 ans. Une chance : il n'a pas pris la grippe de l'âge de raison, ni n'a vieilli.

Je ne compte plus mes stupéfactions mais cela fait donc 10 ans que nous connaissons ce poupon belge à l'originalité et à l'intelligence remarquables et remarquées ! Une certitude - il y en a si peu : on ne lui permettra jamais de chanter ''Beau et con à la fois''! Merci à Stromaë, à l'artiste qu'il est, à ses capacités élastiques, ses sons composites, aux ambiances aussi vastes, à son franc parler.

Je me frigorifie tout autant de ne pas avoir à acheté l'album, tout au moins à l'époque.

 

mae - merci (Audio) - YouTube

 

 

 

 

Eblouissant comme je le formulais piteusement il y a 1 misérable jour : on peut penser à du Moby en plus terrien, comme d'ailleurs, des points (cardinaux ?) qui se répondent, je n'en sais rien, mais c'est vraiment génial, joyeux, les oreilles aux aguets de reconnaître les sons, savoir où l'on est, où on va, mais nulle part et partout !  Une musique qui referme ses bras sur le monde. 

Ils ne pourraient pas moins se ressembler, mais il ne m'est pas possible de ne pas danser sur cette chanson, comme c'est le cas sur Poni Hoax/Nicolas Ker.

 

 

 

                                                   Corine

 

 

 

De l'album ''Racine carrée'' en ce qui me concerne, j'aurais bien du mal à numéroter par ordre de préférence. Le mien représente le nombre de fois, approximativement, où j'ai écouté ces titres :

* (''Formidable'', comme déjà dit et évident)

* ''Carmen'' 

* ''Ave Cesaria''

* ''Quand c'est ?''' un sujet extrêmement délicat à traiter dans cette lettre frontale au cancer, pas un faux pas. Une chanson séduisante, une musique délicieuse (je parlais cuisine !) sur un sujet terrible, il fallait le faire.

* ''Humain à l'eau'' 

* 'Batard'' 

* '' Tous les mêmes"

 

 

 

Et cet humour qui est bien le sien, même si le sujet est brûlant. Le ton n'est pas plus calme (et encore que lors de la sortie de l'album, comme symptômes d'asphyxie du monde, nous étions encore privés du covid ! Youpi ! Quelle belle rencontre Incertain pendant laquelle on a roulé par terre de rire, les jambes repliées en fœtus 24 h/24 en avant, en arrière.

Une hernie hiatale d'hilarité qu'on s'est fait), 

Mais revenons-en à Stromaë et prenons les choses dans l'ordre, ou à peu près :

 

 

 

  

 Egalement très bien entouré pour les effets spéciaux. 


28/03/2024
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Une frêle beauté, lien.

 

 

        Si on va par là, si l'on compte sur le fait que j'ai annoncé de l'humour, je nous emmène ici un peu hors sujet !

J'ai bien quelques pistes personnelles, mais je ne sais moi-même pas à l'avance l'envie qui va l'emporter sur l'autre en moi.

 

Il y a quelque temps, j'ai découvert ''La Marche à l'amour'' de Gaston Miron joué, plus que récité avec grand talent.  Je l'ai réécouté plusieurs fois, comme toujours quand j'aime quelque chose.

J'ai mis un peu de temps avant de voir que''Babx" est le récitant.

 

 

 

 

Cette marche se range parmi les plus réussies que je connaisse. J'ai été saisie. Terrible, d'ailleurs, comme le désespoir est souvent beau, bien que l'on puisse avoir la faiblesse de ne souhaiter ni le regarder, ni l'écouter. Beau ne signifie pas systématiquement séduisant.

Sur le réseau où je l'ai proposé, certaine qu'il toucherait, il n'a pas soulevé de réaction. Y figurent pourtant des artistes, des êtres sensibles. 

Eh non ! Surpris  Trop long, peut-être ? Bon, bien sûr, cela fait 10 minutes. Mais pour moi/les autres aussi, cela fait 10 minutes !!!

Ce cheminement de l'auteur n'est pas optimiste, mais une telle expression ne se refuse pas. Oh, comme je suis prosélyte ! (sur le sujet, on le sait bien, quoique la musique passe encore avant).

 

J'ai toutefois cherché ce que signifie le mot fardoche ! Fardoche : broussailles qui poussent dans les sous-bois et les terrains incultes.Une fois élevée de plusieurs pieds dans ma culture par ce renseignement, battant des ailes avec ardeur, j'ai réécouté une première fois pour mieux comprendre la phrase.

 

 

Je réitère cette transmission ici, même si heureusement, la reconnaissance ne m'a pas attendue. Je reprends autrement, car c'est supérieur à bien des chansons, ou poèmes.

Si le québécois Gaston Miron est né avant les années 30 (1928) et décédé en 1996, je défie quiconque de penser que c'est has been ! 

 

 

 

Extrait de ce personnage, « épave de dérision, ballon d'indécence, pitre aux larmes d'étincelles et de lésions profondes (…) concasseur de désespoir »

 

 

 

 

« Tu viendras, tout ensoleillée d'existence »....

 

 

 

 

« Je finirai bien par te rencontrer quelque part, Bon Dieu

 

et contre tout ce qui me rend absent et douloureux

 

par le mince regard qui me reste au fond du froid,

 

j'affirme, ô mon amour, que tu existes

 

je corrige notre vie. »

 

(…)

 

 

 

 

 

« Frappe l'air et le feu de mes soifs

 

coule-moi dans tes mains de ciel et de soie

 

la tête la première pour ne plus revenir

 

si ce n'est pour remonter debout à ton flanc

 

nouveau venu de l'amour du monde »

 

(…)

 

 

 

 

 

« Tu es belle de tout l'avenir épargné

 

d'une frêle beauté, d'une frêle beauté, soleilleuse contre l'ombre  »

 

 

Je n'ai mis que de très courts morceaux, les mots sont la plus belle musique de ce poème, tout est fort, condensé, tandis que l'homme titube, ou galope. Dix minutes qui nécessitent de se concentrer (c'est bien le genre d'exception qui, toute bavarde que je suis, me fait ployer sous l'impératif que je m'impose au silence).

 

 

 


 

 

 

 

Je pourrais en rajouter dans ce que j'aime, tel que, au début : 

 

« je te prendrai marcheur d'un pays d'haleine
à bout de misères et à bout de démesures
je veux te faire aimer la vie notre vie (...)

 

 

 

« un regard entretenu de sources cachées (...) »

 

 

 


« tes grands yeux qui voient beaucoup de cortèges
les chevaux de bois de tes rires
tes yeux de paille et d'or
seront toujours au fond de mon coeur
et ils traverseront les siècles.
 »

 

  

Vooooouf ! Mais si vous avez écouté (pourquoi je doute ? Pourquoi douté-je Pied de nez que tous ne le fassent pas ?), vous vous en être déjà rendu compte par vous-mêmes. Dix minutes, on peut avoir l'envie de décrocher mais ce serait dommage. 

 

(...) « le rouet des écheveaux de mon espoir
tu es ma réconciliation batailleuse »

 

Non, n'en disons pas plus, soyons raisonnables, mes amis  :D 

 

 

                                                                                 Corine

 

 

 

 PS : il faudra quand même que je réactive toutes les fonctions de ce blog, dont les commentaires, mais je n'ai toujours pas répondu aux précédents qui datent de... C'en est gênant, ou comique. Il arrive, sur Youtube par exemple, que l'on me réponde soit tout de suite, soit des jours, ou des mois après, alors que j'ai oublié le sujet et que je doive relire mon commentaire pour comprendre ;-)  ) 

 

 


23/03/2024
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