Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

Page véritablement éphémère

 

 

 

C'est presque toujours comme ça. Il y a quelques jours, comme j'en cherchais une parmi les cartes de voeux que je conserve dans mon agenda/annuaire, mes yeux sont tombés sur une triste enveloppe que je ne m'attendais pas à voir. Pourquoi était-elle là, me lançais-je en silence. La réponse sans trop y réfléchir était que je l'avais forcément remplacée pour que l'autre s'adapte correctement à la carte (pour le moins, banal !) et que ne jetant que peu, je l'avais gardée.

 

Noël 2012.

2012. Les gens savent très bien ce qu'est le passé, j'ai même l'impression que tout, pour la majorité est très vite passé, dépassé, à dégager. Je me souviens de toutes les années que j'ai traversées, en ayant l'impression que je me trouve actuellement dans un manège fou, d'où la douceur et les rires au éclats ne sont plus les mêmes.

 

 

Les issues d'attachement ont des questions sans tests, involontaires plus étendues que n'a constitué un lien coupé ou fidèle. Des questions, des transparentes discrètes de se faire peur. Elles ont eu tort de faire ainsi, car elles peuvent faire pire et tromper sur leur raison d'être, Elles n'y peuvent rien dans leur tête pleine de noeuds coulants, ne se faisant pas confiance. An issue, a problem. Il n'y aurait alors que les fins qui ne laisseraient aucun doute. Elles portent mal le synonyme d'issue. Des tours en rond. Les ''fous'' demandent des réponses, on sait très bien qu'ils reposeront les mêmes. 


 

 

Je n'ai pensé au 21 qu'en cette fin de journée. A quoi bon.

Un si beau jour que j'étais ''la seule'' à souhaiter.

 

 

Ce présent à ses visages. Octobre 2024.

 

Je ne travaillais pas, cela doit tenir à ça.

Pourquoi pleurer, ça n'a pas de sens, à quoi bon les remords que je ne peux piétiner. Je ne compte plus les phrases qui ont gardé leur relief. Je sais tout ce qu'on pourrait leur opposer, ou affirmer qu'elles sont suffisantes et temporelles, que ça suffit depuis longtemps. Elles sont plus belles que cela.

Je suis, selon toute vraisemblance à laquelle je m'oblige par orgueil (de ne pas avoir perdu la tête), effacée dans un des albums de souvenirs, un chignon haut perché, une qui ne ressemblait pas aux autres, qui fut un temps drôle et touchante. Plus de 7 ans de réflexion. Que cela aurait-il été si qui que ce soit avait manipulé l'autre ? Même pas.

J'ai toujours refusé le fumier des tricheurs ou des destructeurs. 

 

 

 

« On n'est jamais à l'abri d'un bonheur ». Il était trop tard pour expliquer ce que l'on ne devient jamais. Trop de répétitions. Les certitudes que l'on peut apporter se prouvent après les claques que l'on n'accepterait de personne, avec les faits et le temps. Trop tard. C'est censé ne servir qu'à soi, suffire. Ce que je peux me dire à ce sujet, je ne pourrais l'entendre. Ce serait aussi insupportable que d'attendre d'un magicien qu'il avale un sabre sans trucage. Ce serait oublier le meilleur, l'au-delà du fiable que j'ai semblé mépriser (!), ce serait comme si je m'obligeais à oublier la confiance que j'avais. Comme retrouver au présent cette porte, ce jour de mi-octobre.

 

 

 

 

 

 

  enveloppe CC 2012-2013.jpg

 

 

 

 

 

(*)

 carte porte bonheur CC 2012-2013.jpg

 Il y a un petit détail dont je suis étonnée de l'avoir laissé tel quel.

 

 

 

 

 

    Plante du bonheur à CC 2012-2013.jpg

 

 C'était drôle à l'époque, même si les graines de la carte n'ont pas pris. 

 

 

 

 

Le jeudi 26 novembre 2015 (inédit inutile)

On avait fini par se tomber dessus, j’avais eu la bonne fortune d’être de ceux sachant le reconnaître. Il était là, le bonheur, au bout de mon doigt. Depuis notre coïncidence, il m’accueillait sur sa porte ouverte. Je n’ai jamais eu de maison, je ne savais pas ce qu’était un seuil.

Il est au bout de mon doigt, je le touche. il frissonne. Je ne comprends pas, car c‘est moi qui tremble.

Je n’ai pas su voir qu’il était reconstruit de tellement de fractures, lui aussi fragile. Je croyais savoir et pensais ignorer, mais je ne savais quoi. Moi la paumée qui criait ses refus à ceux qui m’affirmaient qu’il n’était qu’un mythe, à ces faiseurs de doutes, ces jardiniers aux mains sceptiques et leurs fleurs fanées, qui enterraient l'espoir et arrosaient les larmes. Les vers sortaient, plus nombreux, puisque la mort et les pleurs... Et lui, touché par ma filiation cousue de fil vert, inventée, ramassée de toutes les pièces que j'habitais dans mon songe, dans mon coffre intérieur. Inventer, il le fallait pour l’attendre, le bonheur. Nous regardions le passage. Il avait rajouté mon nom sur le livret. On parlait le même rire, on silençait quelques combats perdus, il remplissait les verres. Nous avons parfois trinqué, jamais chiches de moitiés (cf. verre à moitié plein, à moitié vide). Il paraissait heureux de m'avoir trouvée.

Mais je l'ai touché, j'ai oublié le seuil. Sur un frisson, il disparaît.

 

 

Qui saura, ni comprendra jamais ça. Attendrir, même pour ça, il y a un temps, un âge, un chiffre, de nos jours.

Elle reste à part. 

 

 

  

                                                                                            Corine (assez maniaquement obsédée par le bonheur qui s'envolera un jour ou l'autre puisqu'il en a toujours été ainsi - malgré le détricotage des ancrages  - pour avoir toujours gardé des traces de ce que j'aimais, quitte à faire des photocopies pour garder les beaux souvenirs en compote)

 

 

 

 

 

Adrienne Pauly, un talent absolu, j'adore :

 


 

 

 


21/10/2024
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EXTRAIT lettre étrange Arthur

 

 

part de texte2 Rimbaud pour film.jpg

 

 

 

 

 

          A un mot près, ma relecture me positionne dans la surprise de me trouver dans une position qui pourrait faire confusion avec un esprit mal tourné, banal (très banalisé). S'il m'arrive, pas moins qu'une autre, d'utiliser ce dernier, parfois, instinctivement, malicieusement ou, plus ironiquement, il ne se situait en aucun point lors de l'écriture de ces lignes qui sont bien plus longues et ne se réfèrent pas à des parcelles de secrets l'alcôve, ou d'alcool vomi sur un trottoir. ''Pénétré''. Je ne vois pas quel autre adjectif ou verbe employer qui me convienne. Et me voilà en train de m'expliquer sur ce que peut-être peu de gens auraient remarqué (alors ça ce serait double m...e !).  ''S'être engouffré'' n'est pas loin d'engager une volonté plus hasardeuse qu'éclairée, un glissement de mouvement de pensée.

Eh, non. Certainement parce que je ne pense primordialement à la sexualité de Rimbaud comme étant un caractère principal, mais comme une conséquence partielle et secondaire chez ce poète. Personne n'oublie Verlaine. Leurs noms sont tellement associés. ''Melle Rimbaud'' a été raillé à l'époque, sans que cela l'ait gêné outre mesure.

Passons-nous 5, 8, 10, 12 ans avec quelqu'un, une fois seul pendant une apostrophe de mois, ou longtemps, on EST célibataire. N'omettons pas que nous nous trouvons au XXI°, où les idées sont larges, mais les avis rapides ! Deux ans de vie commune avec Verlaine et Rimbaud EST désormais l'amant de Verlaine - en oubliant l'Abyssinienne avec laquelle il vécut 3 ans ou 4 ans et d'autres aventures plus ou moins sûres.

Rimbaud était surtout peu fait pour le couple.

Sortons du slip et passons au caractère : je crois que, déjà contrarié de se composer des plats de pissenlits (sans vinaigre, ni citron, ni épices, la poisse) chaque jour de son trépas à Roche, il aurait poussé une sacré gueulante d'outre-tombe si on lui avait dit que l'on avait manigancé son transfert au Panthéon avec son amant, à jamais réunis. A ce point, c'est assez triste, mais rien dans leurs derniers rapports, houleux, ne laisse penser à ce choix.

 

 

« Je me souviens des jours anciens et je pleure » - Chanson d'automne, Verlaine (de même si Rimbaud l'a marqué jusqu'à sa mort, Verlaine n'a jamais été - soyons correct, euh... - à jeun).

 

 

 

 

 

 

         Sur photos perso. avant tonte !

 

RIMBAUD REFAIT hant et étroit jardin Andernos.jpg

 

 Ce qu'il aurait pu être, un paysan honnête et insolent. 

 

 

 

 

 

Rimbaud dans jardin punk et pied.jpg

 Ce qu'il n'a pas été non plus, un dandy punk.

Deux de mes versions graphiques, à la maison ! 

 

 

 

 


14/10/2024
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Un des incontournables de Jane Birkin/Etienne Daho

 Je ne vais citer que quelques titres qui me touchent tant dans cet album admirable de 2020 " Oh pardon tu dormais'', tels que :
 
 
''Je voulais être une telle perfection pour toi''
 
 
 
'' Cigarettes''
 
 
 
''Les jeux interdits'' (déjà mis en ligne ici')
 
 
 
''Catch me if you can'' 
 
 
 
ou
 
Max

Un martyr, laissez-moi rire, qui compte à son actif des années de sommations, d'humiliations, qui vous possède, vous manipule crée le ''monstre'' qui le laisse à terre.

Quel est le monstre qui sait se faire horreur ? Mieux : y réfléchir.

Les larmes de Max seront une autre obsession dont on ne se guérit pas comme ça, qui a creusé une gouttière. Il a créé une dureté, une cruauté durable sûrement pas, pour avoir besoin de courir pour ne plus entendre pleurer. Le cœur est cloué de ne plus vivre comme il l'entendait et n'attend rien, tant que les forces du dominant le serrent et emprisonnent sa tête, après la course dont personne ne peut prévoir l'étendue de l'essoufflement moral, plus épuisant que celui du parcours pour fuir.

Dorian Gray cachait le portrait de ses fautes et de son âme. Max en a peint perversement un autre qu'elle a pris pour un miroir.

 

Il a abîmé trop longtemps ce qu'on ne peut jamais, à cause de cela, entièrement réparer en soi. Trop long pour tout à fait se reconnaître, obligé, encore, de mesurer ce que l'on a perdu, quand on n'est pas en miettes.

 

Lui se relèvera et saura manœuvrer, tourner la page après quelques kleenex pour lui-même (a-t-il seulement regardé, écouté ce qu'elle était ?), de calculs et de regards éperdus envers d'autres, sans s'inquiéter de son ombre.

 

 

Et elle qui « ne sait rien faire » (beau travail, Max !), qui « se libère » de l'oppression directe.

C'est une chanson qui a l'air de très bien savoir ce dont elle parle, mais il y en a, des ''Max''.

J'aurais dit, avant les excès, que j'étais plutôt féministe. Je ne peux plus me le permettre. Défendre les femmes, il était temps ! (j'ai déjà insisté sur le sujet) mais l'une des nouveautés des féministes XXL est l'outrage harcelant du regard appuyé !!!! Ca ne figure pour l'instant dans aucune loi, mais on y a pensé ! 

Les filles, au final, va-t-il rester des codes ? Bientôt le retour de l'ombrelle et du chaperon ?

Je n'entends pas parler de la façon dont CERTAINS hommes parlent aux femmes, ce qui mériterait un lexique indicatif !

Se respecter ne signifie pas que l'on doive devenir paranoïaque, faire payer à tous les sal... eries des autres, de créer deux camps ennemis, de faire peur sans être en danger.

Ca en a bien pris le chemin pour quelques-un/e/s.

 

Je dis ce dont je suis certaine, que je suis contre, contre toutes les soumissions, contre toute prescription.

 

Prescription, remise de peine,... Les blessures n'ont pas de remise pour réduire ou affaiblir leurs peines.

Il est bien plus fort de se reconstruire que d'être un déplorable sadique.

 

C'est plus général.

 

 

                                                                                                                     Corine

 

 

 

 

 

 
Il était à genoux devant moiEt je ne touchais pas ses cheveuxLe visage qui m'avait commandéEt ordonné tant de fois était en larmes Le dos qui était si supérieur, était courbéEt je n'ai pas eu un geste de compassionPas une main vers luiJ'étais un monstre, un monstre
 
 
À quelle distance s'enfuirPour ne plus entendre pleurerTrop tard pour la pitiéEt trop tard pour parlerMon ombre atroce s'est décollée de moiEt ellе me fait peurSi je sais riеn faire, je sais faire peur
 
 
Je crois même que j'ai suCe que c'était la cruautéLe plaisir de faire malUne vengeance contre les années de soumissionDe complexe d'inférioritéJ'étais comme un pays africain qui se libèreTrop tard pour la pitiéTrop tard pour parlerIl était comme une blessure ouverteEt j'ai tourné le dosPour ne pas le voir, pour ne pas le voir
 
 
À quelle distance s'enfuirPour ne plus entendre pleurerTrop tard pour la pitiéEt trop tard pour parlerMon ombre atroce s'est décollée de moiEt elle me fait peurSi je sais rien faire, je sais faire peur
 
 
À quelle distance on n'entend plus pleurerJe me suis mise à cette distanceExacte pour ne plus t'entendre pleurerPour ne plus t'entendre pleurerPour ne plus t'entendre pleurer
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paroliers : Etienne Warren Daho / Jane Mallory Birkin / Jean-Louis Maurice Pierot
Paroles de Max © Downtown Music Publishing
 
 
 
 

05/09/2024
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Confondant ''Misanthrope'' !

 

 

    Pour chaque artiste, on nous montre - voire nous ressasse - des extraits, interviews, blagues, déclarations  déjà vus ou entendus, mais de cette heureuse interprétation iconoclaste, je n'avais jamais eu vent ! Le Misanthrope au flipper, avec deux azimutés ! Rigolant

Au départ de Françoise Hardy, rien de plus évident que de la réécouter, réadmirer immanquablement ses textes. L'écouter me ramène toujours à son fantasque époux (à double dose pour respirer, car elle peut bouleverser au-delà de raisonnables mesures). Jacques Dutronc, même s'il tient sans secret une grande part dans la cause de ce qui nous retourne dans les chansons de Françoise Hardy, est donc un motif de peine et un remède. Quant à elle, sa façon de vivre tout cela, m'est toujours peu compréhensible, mais ça-ne-nous-regarde-pas.

Ne soyons pas plus royaliste que le roi et puis, très injustement, ça m'arrange. 

 

 

L'homme aux souris, aux panthères, aux chats m'a toujours tellement fait rire, parfois touchée et tant bluffée, confondue, étonnée, ce que vous voulez. Et puis, moi aussi, j'ai des yeux Clin d'œil Il ne pouvait pas laisser indifférent. Il est de ces gens à qui tout semble offert, mais qui sont tout sauf oiseux. Il a le don et le poids d'être un artiste aux aptitudes fertiles.

Quant à Jean Rochefort, il est si facile aussi d'aimer ce personnage inouï ! (que j'ai quand même pas mal cité !)

 

 

Je me souviens de mon explosion de rire devant le titre de la compilation de Jacques Dutronc que j'achetai vers la fin des années 90 : ''33 ans de travail''.

 

 

 

 

 

 

 

''Le Misanthrope'', dans un décor improbable et sans costumes ! Il bossait déjà, le playboy, qui dément d'ailleurs sa fainéantise à chaque rôle au cinoche ! (et qui compte davantage de films que d'albums malgré ce qu'il laisse à jamais dans l'excentricité musicale ! D'abord avec Lanzmann, qu'il ne faut jamais oublier).

J'ai toujours été très dutronienne, de son talent, de sa voix très particulière, de son excentricité, de ses bons mots, de sa musique, de sa vivacité, etc, etc.

 

 

 

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i04107931/jean-rochefort-et-jacques-dutronc-le-misanthrope

 

Un festin, quelle mémoire (un Jacques Dutronc très sobre). Et de glorieuses et drôles de petites erreurs rattrapées.

Inappréciables, ces 2 ! Très sobre, mais de quoi trinquer à deux après.

 

 

Cette plateforme permet d'insérer des liens, mais pas toujours de cliquer dessus.

Enfin, si vous êtes motivés et je ne saurais que vous y pousser jusqu'au bord de l'abîme de la joie avant d'y plonger vous-mêmes, les mots-clés de Misanthrope, Jean Rochefort, Jacques Dutronc vous mèneront, vous vous en douterez, au but, c'est-à-dire aux archives de l'I.N.A (plus inattendu) vers cette émission présentée par la jeune et jolie France Gall. Quelle robe ! Renversante !

 

Mais après les retournements et ces renversements vestimentaires, je me remets à l'endroit pour conclure.

 

C'est la première fois que je fais 2 pages (courtes) sur la même personne, heureuse de pouvoir écrire sur quelqu'un qui est parmi nous (je croise mes 10 doigts pour qu'il le reste longtemps. Il n'a pas le choix, d'abord on ne veut pas qu'il en soit autrement et le monde est trop flou pour que l'on se passe de lui.

Ca va comme ça.

 

 

Je n'ai qu'une chose à ajouter, ces mots fondamentaux de Molière, après avoir bien ri, donne envie de les relire, intégralement.

 

 

 

                                                                                                                     Corine

 

 

 

 

 

 

 


22/08/2024
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"Est-ce ainsi que les homme vivent" 2 DUTRONC assurent !

 

    

        Je me répète (c'est fait exprès !) mais c'est vrai, tout le monde ne le fait pas, juste par manque de réflexe, mais après le clic sur la flèche de la vidéo, celui sur  la touche en bas à droite de ''YOUTUBE'', de façon à être en grand écran, change tout :

 

 

 

 

 

 

 

  Jacques et Thomas Dutronc, Thomas et Jacques, toute une histoire dans l'histoire, deux doués fertiles. J'ai l'impression que je suis encore un peu en retard, mais Ils ont fait fort. Reprendre le fil d'un chef-d'œuvre de leurs voix si reconnaissables et plus profondément, mettre tout le sérieux dont ils sont capables dans leur interprétation dans un domaine où on ne les attendait pas, il faut déjà le faire. Sauter par-dessus quelques vers, faire marche arrière, reprendre, appréhender cette poésie à leur goût, la conquérir à leur façon, s'y reconnaître et garder leur patte d'admiratifs insoumis est un défi.

Une chanson n'est pas une copie. Nous devons l'initiative de cette reprise à Thomas.

 

 

C'est un tel plaisir d'écouter leurs talents différents, mais si proches et de voir l'amour qu'ils se portent. Quel clip (j'appelle ça une perfection) et quel son !

 

Je ne sais rien de l'exégèse de ce texte dédoublé sur quelques faces, mais cela peut très bien être le même homme à deux âges qui n'a rien oublié, ni guéri de ses méditations et continue de se répondre.

Un effroi, ''est-ce ainsi que les hommes vivent ?''.

 

 

 

Un très bel hommage à Aragon.

 

 



 

 

 

Jean Rochefort disait de Jacques Dutronc qu'il avait très vite pensé qu'il était nécessaire. Et comment !

Cet homme à la sévère nostalgie est profondément drôle. C'est plus fort que lui. Dutronc, c'est un escalier : on ne sait jamais ce qu'on va trouver à l'étage, mais on ne s'ennuie jamais. Deux Dutronc ne sont pas fait pour arranger l'affaire ! La tristesse de l'enfant terrible dès les années 60, est rarement perceptible. Sa gêne peut l'être, derrière ses nombreuses pirouettes et son tendre sarcasme. Les chansons, c'est autre chose. S'il faut balancer, il balance, Jacques !

Les yeux de mer derrière des vitres teintées (*) de cet homme à l'humour impérissable sourient à de nombreux moments du passé et aux tours futurs.

Un sourire, parfois s'affaiblit, avant la prochaine blague.

Mais il y a son fils et ses deux mains sur les épaules, ce n'est plus une farce, c'est le bonheur sur un texte divin, un plaisir sans dents de scie.

 

 

 

 

 

 

Mais qui se soucie de lui ? Ben, nous (aussi) !

 

 

On vous a écouté, on vous a regardé

 

on vous a acclamé, on vous a réclamé

 

on n' peut plus nous en passer ! Clin d'œil

 

 

 

                                                                                                Corine

 

 

 

 

(*) Je dis bien vitres, car ce sont des fenêtres.

 





 


07/08/2024
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L'une des belles philosophies d'Anthony Hopkins

 

 

 

 

 

 

Ce point de vue n'est pas le seul d'Anthony Hopkins que j'aie aimé, mais je voue une affection et une estime particulières à celui-ci, lu il y a quelque temps.

Les 1ère, 3ème et 4ème (du coup !) premières phrases ne me ressemblent pas - j'en aurais l'esprit plus léger et je lui envie cette grande sagesse.

Pour tout ce qui suit, j'y adhère de bout en bout. L'état de fait ne change pas, mais il est toujours si apaisant de savoir que des personnes pensent de la même façon que soi (elles n'ont pas besoin d'être célèbres !).

C'est si bien exprimé que je le partage avec vous :

 

 

 

« Ma philosophie est : ce que les gens disent de moi ne me regarde pas.

Je suis qui je suis et je fais ce que je fais.

Je n'attends rien et j'accepte tout.

Et cela rend la vie plus facile.

Nous vivons dans un monde où les funérailles sont plus importantes que les défunts, le mariage est plus important que l'amour, l'apparence est plus importante que l'âme.

Nous vivons dans une culture de l'emballage qui méprise le contenu.»

 

 

                                        Sir Anthony Hopkins

 

 

 

 

 

 


21/07/2024
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Temporaire intermède graphique/design/dessin, les couloirs avant les réponses

  Brouillon de pensées, brouillon d'homme, robotique. Identité défroissée. Derrière le personnage, des couloirs de symboles.

Reste en lui la signature de ce qu'il a accepté de rencontrer.

 

 

Tout est construit ; il est parfois utile de le dire !

Et oui, cela n'empêche pas que j'aime beaucoup les points virgules Rigolant

Brouillon de pensées, brouillon d'homme, identité défroissée

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 Je savais bien que je ferais quelque chose de cette ampoule ! Rigolant  Décorée de ce ruban doré (ça, ce n'est pas fictif), elle servira de déco, je ne sais pas où encore !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


06/07/2024
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Où tout bascule pour rester droit

 

 

 

 

 

 

 

A force de ces yeux traversés

Sous peine de croiser ces cécités

et ces portables obnubilant

Où l’on a tout à raconter, tant à rire

J’ai eu ce besoin de l’éperonner

Ce si conté, ce précieux ''ici et maintenant''.

 

Je perchais mes yeux sur ces cheminées

Appelant au secours mes idées nomades

Mais il se dérobe, comme accidenté

Je le vois victime, la ligne est brouillée

On parle trop fort comme pour l’écraser

A coup de vitesse, à coup de futur bousculé

Abruti de klaxons et de lèvres pincées.

Un bradyséisme sur une terre de pas pressés

Notre présent saigne de ne pas être ici.

 

 

A force de ce quotidien d’épaules cognées

De coquards d’âme, d’idées sèches

J’ai poussé la porte, j’ai regardé

Leur gaité déréglée, leurs tristesses trop vieille

Leurs regards dans le mien, le mien dans le leur

Je me suis arrêté où l’on crie ou bavarde

Mais où on le fait ensemble

J’ai trouvé où inviter le temps, où le laisser faire

Se laisser calmer, nous laisser comprendre

J’ai appelé le barman, un verre, puis deux

Faute de me voir et de m'évaluer, je les regarde

Des profils sans noms d’hommes cassés

De l’un à l’autre, ces estropiés sans bateau

 

Rencontrer le temps, là où tout semble fait pour l’oublier

Quel monde étrange où l’on bascule pour rester droit

Comme des débutants eux et moi refaisons le monde

Mais il scintille maintenant, sans talon, ni moteur

Sans les injures des pressés et leurs dépressions cachées

La Cité est loin, l’ici est là et l’instant s’installent

Ce soir et cette nuit, nous vivons ad libitum

 

 

 

La sollicitude est mendiée en silence.

La rue, ce bus, sont pleins de solitudes.

Cette abondance de manques m'ébranle comme toujours.

Je regarde ailleurs pour respirer. Je sais que je n'oublierai pas.

Le dos tourné à l'abondance de riens pluriels,

Comme s'il fallait avoir honte. De quoi au fait ?

 

                                                     Corine

 

 

 


29/06/2024
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Eleor

 

 

Je ne suis pas ce qui sort, je cherche à retrouver et retrouve (!), mais regarde aussi ce que je ne connais pas, laisse (beaucoup) de côté, ou choisis par intuition et peux tomber sur ce à quoi je ne m'attends pas.

 

 

 

Ce titre n'est pas n'est pas d'une gaité endiablée, mais pas si triste tant il est constitué de ce qui nous ressemble et nous compose, chaleureusement lié d'humanité.

 

 

Une des merveilles de Dominique A. un auteur interprète que je n'ai entendu qu'il y a quelques semaines et pour cette chanson, aujourd'hui !  

 

Je n'en dis pas plus : 

 


14/06/2024
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Puisque nous nous quittons ce soir

 

 

 

 Court, désormais, pour les hommages aux disparus. Il y en a beaucoup trop :-(

 

Une star anti-star des sixties qui quitta de sa propre volonté hâtivement la scène, une grande poétesse, une belle Dame qui n'avait pas à se cogner aux générations. Elle passait partout, étonnée, sans effort.

 

 

 

Encore une personnalité dont j'appréciais beaucoup l'humour, l'acuité, mais dont je m'interrogeais fréquemment sur la part de masochisme, de lard ou de cochon dans ses autodénigrements sur certaines points. Elle savait, mais ne reconnaissait pas tout malgré sa subtilité. Ainsi sont les natures, alors que des gens prennent trop, d'autres voient flou ce qu'il y aurait à saisir.

 

 

11 juin 2024 : cette fois, ayant abandonné l'écoute de toute info. depuis quelques jours, c'est par une simple émoticône sur un réseau que j'ai eu cette information en soirée.

 

 

L'élastique des années ne semblent pas si tendu quand on ne vit pas la douleur. Trois, six, huit ans peuvent passer sans qu'on les voit, mais être écrasants pour ceux qui ouvrent les yeux chaque matin sur la question, sans autre réponse que celle de rester par amour, de continuer un peu plus loin le voyage dont ils deviennent l'esclave, physiquement et moralement. On ne traverse plus l'épreuve, elle habite, squatte en soi.

 

 

Un premier combat possiblement mortel dont elle était si heureuse de l'issue ''miraculeuse'', revenu à la charge quelques années plus tard sous une autre forme, abominablement.

On savait que c'était insupportable d'après ce qu'elle décrivait. Elle a fait partie des gens qui ont poussé leur courage au maximum avec ce désir universel de conserver sa dignité.

 

 

Courir vers des couleurs de roses et d'autres "forces vives'', tout derrière, au travers, où s'accomplit ce qui demeure, auquel nous n'avons ni l'accès, ni le droit de savoir.

C'est fini, mais combien a-t-il fallu attendre cette dernière naissance. Je suis heureuse que la souffrance ait éteint les yeux. J'en ai pensé autant pour Jean-Louis Trintignant. 

Ouvrir les bras à la mort du calvaire de cette prorogation, après l'ultime peine de lâcher les mains de ceux pour qui l'on est resté.

  

 

Je suis loin d'être une spécialiste de Françoise Hardy, mais je la respectais beaucoup, elle qui pouvait nous bouleverser par son visage et ses mots. Ce qui nous touche répond souvent aux sources de nos propres douleurs, présentes ou passées. Ces pierres que l'on jette qui s'évanouissent sans relief, sans atteindre intelligiblement, cette impression de parler une langue morte d'un temps passé.

Et aucun rond dans l'eau.

 
Ce qu'on aimait chez elle, on l'aimait profondément. Son talent, son histoire, son caractère, son refus de la démagogie, ses remarques, son rire, sa perspicacité, son élégance naturelle.
Je termine cette petite page par :

 

* un extrait d'une chanson que j'aimais énormément dès sa sortie : ''Tant de belles choses''

 

(...) « Dans l'espace qui lie ciel et la terre, se cache le plus grand des mystères

 Comme la brume voilant l'aurore, il y a tant de belles choses que tu ignores

La foi qui abat les montagnes, la source blanche dans ton âme
Penses-y quand tu t'endors, l'amour est plus fort que la mort.
» (...)

  

 

 

* Rien d'étonnant pour quelqu'un dont la carrière débuta chez Mireille, une chanson interprétée à l'origine par cette dernière et Jean Sablon (j'ai vérifié) que reprenaient François Hardy et Jacques Dutronc dans ce clip les réunissant depuis "Hardy-Dutronc'' ou Mini, mini, mini" entre autres rares exemples.

 

 

Ca ne va plus être aussi drôle pour un bout de temps, mais on ne cessera pas de dire Hardy, même si on ne nous le dit pas.

 

  

Il y a "tant de belles choses" très certainement Là-Haut. Ca ne peut être que là, où s'animent les éléments.

L'héritage de l'Amour (avec un grand ''a'') reste en bas.

Françoise Hardy a vue directe sur les étoiles et saura ce que les conjonctions de signes laissaient encore crypté.

 

 

 

Ce sont deux enfants à la jeunesse si longue, qui ne se dissimulait pas encore dans leur corps.

Comme d'habitude, en mode grand écran, c'est mieux :

  

 

Cette jeune fille malicieuse aux yeux si tendres sur ce bougon tombeur si drôle qui glissait entre les doigts. 

On ne peut penser à l'un sans penser à l'autre.

 

 

Son humour était prononcé, mais parfois noir. Par chance, des années ce sont écoulées avant que ce soit si dur, pendant lesquelles elle a pu plaisanter en éclatant de rire désignant Jacques Dutronc par ''mon veuf imminent''.

 

 

                                                                             

                                                                                            Corine

 

 

Je revois son sourire surpris et extatique à l'époque (vers 1997 avec, pour m'aider, des repères capillaires bowiens depuis) : « DAvid BBowiie ?! » s'était-elle exclamé. Et oui, ils étaient tous amoureux d'elle. Franchement, cela méritait de le savoir avant ! Le bisou ci-dessous date du début des années 2000 (chez Guillaume Durand avec Damon Albarn, pour l'anecdote). Tout arrive...

 

David Bowie et Françoise Hardy chez Durand.jpg

 

 

 

        DB et Françoise Hardy.jpg

 


12/06/2024
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