Five years ? "Stuck on my eyes" :-( Still now
8 janvier 1947 - ... 'don't know
J'ai juste :
5 ans, mais le 08/01 est toujours un anniversaire de naissance - et de 2 sorties d'albums,
5 ans, c'est comme chaque émotion de toute ma vie : c'était hier, presque aujourd'hui.
Ci-dessous, un clip iconoclaste, une insolite façon de considérer la figure christique et le sacrifice, un rapport inusité au corps et à la chair tentatrice, vous m'étonnez que Dieu aille voir son psy après ça (c'est un peu loin sur ce blog, cf. "la névrose divine" de 2017).
Je ne suis pas amatrice de tiédeur (de calme, si) et bien que je n'aille pas dans la même direction d'opinions, ni de colère (chacun ses problèmes avec ça), j'aime la majeure partie de ce clip étonnant. C'est pour cela que je l'ai choisi, au lieu d'un charmant concert que j'allais mettre en ligne. C'est souvent à l'exact, au pur diapason, mais j'aime pour celle-ci plus encore la musique que les paroles. La proportion des chansons de David Bowie que je n'aime pas doit atteindre un excessif 1,5 % (dans les mauvais jours).
Je confirme, comme en 2016, qu'il n'y aura jamais d'au revoir.
5 ans, c'était prévisible. Ils ont foncé dessus comme ils avaient préparé les nécrologies. Ce ne sont pas les mêmes ? Objection : « je tette encore ma mère ! » Si ce n'est toi, c'est donc ton frère ».
Je ne comprends toujours pas les sourires détachés d'animateurs, de chroniqueurs qui en plus se disent "fans". Mais on a tous une vie légère ou lourde, sans rapport, à porter, après 2016. Et alors ?
L'échappatoire, c'est son humour, ses réalisations, je ramène tout au présent, aussi puissamment que possible.
Le seul inconvénient, c'est que je ne suis pas (totalement) folle et je sais bien qu'un jour, j'ai allumé la radio, un 11 janvier.
N'aimant pas du tout l'étiquette de fan (ne croyez pas que je lui épargnais tout défaut, mais qui est parfait ? Il faudrait être idiot pour le croire. Cela a-t-il d'ailleurs un intérêt ?), j'avais écrit il y a quelques minutes quelques paragraphes sur les circonstances bien plus précises que relatées jusqu'ici qui m'ont d'autant plus facilement amenée à aimer l'artiste. Je récupérais par lui, en pré-adolescence, un intérêt au monde que j'avais perdu, de l'oxygène par sa musique, son étrangeté. De ces lignes, j'ai tout effacé. Pas si longues, mais trop chargées, je garde simplement de celles-ci que rien n'est surfait décrire que mon esprit et mes poumons se remplissaient de nouveau de vie, d'émerveillement, d'idées. Je garde ça. Je n'avais aucune idée de ce que représentait une star du rock (ce qui n'était pas plus mal, n'aimant pas le star system).
Je ne fréquente plus les "divans" (le folklore analyste/divan/calepin a la peau dure !!!), mais le contexte qui existait autour de moi à cette époque est bien un (des) objet(s) de thérapie. La douleur ne demande pas de mémoire. Je n'ai plus jamais été la même depuis l'âge de 11 ans. Alors heureusement qu'en effet existait David Bowie dans la peau de Mr Jones, alors que je me tenais dans mon silence, qu'il n'y avait rien d'intéressant à voir, ni à entendre, que le monde me dégoûtait, moi l'enfant si gaie. Il n'était pas encore temps de se consacrer définitivement au spleen. Je n'y tenais pas.
Je suis tombée dessus par hasard (il tient une grande place finalement, ce hasard), au bon moment. Je n'oublierai jamais et ne lâchai pas un jour depuis.
Les autres circonstances de ma première rencontre, enfantine (avec Ziggy Stardust), je les ai déjà racontées. David Bowie et Chaplin sont les seuls artistes que j'aime inconditionnellement (chacun à une place différente).
Quand moi aussi, j'irai voir ce qui se trouver de l'autre côté du rideau, comme tout un chacun et que, si ni en cours de cérémonie, ni au sortir, aucune de ses chansons n'est passée, c'est que ce ne sera pas moi.
Il y aura escroquerie. Si vous êtes là, faites-vous rembourser (le train, le préjudice moral, le réveil au matin).
Pictures of Jap girls in synthesis
But I'm hoping to kick but the planet it's glowing
We know Major Tom's a junkie
Strung out in heaven's high
Hitting an all-time low" (Ashes to Ashes)
"Cygnett committee" par exemple, ça leur fera trop long au programme liturgique. Des excuses seront trouvées :
- il n'y a plus les pots de chambre d'antan de la belle époque de l'abbé Bourdaloue pour les vessies pressées, ou les prostates malmenées du XXI° siècle,
- plus de temps,
- plus assez de prêtres obligés de courir partout entre confesse, communions, agonies peu communicatives et enterrements,
- des cerveaux habitués à passer vite à autre chose,
- un ongle incarné,
- un inopportun fou-rire (mais non, mais non, 'y a pas de mal)
- les risques d'intempéries, ou de canicule.
Lift off.
??? Que ? Ah oui, j'en étais au 08 janvier, c'est vrai.
Corine
En marchant dans la rue enneigée
laisse-moi comprendre
dérivant dans un chemin silencieux
trébuchant sur la terre
ouvre-moi ton coeur
montre-moi qui tu es
et je serais ton esclave.
Dors-tu tranquille ?
marches-tu en paix ?
te moques-tu bruyamment de moi ?
personne d'autre n'est libre
ouvre-moi ton coeur
montre moi tout ce que tu es
et je serais ton esclave.
Je ne m’assieds pas pour attendre
Je n’en ai rien à foutre
Je ne vois pas l’intérêt
Pas d’empreintes dans le sable
Je parie que tu te moques bruyamment de moi
une occasion de me faire tomber
donne-moi enfin la tranquillité d’esprit
Montre-moi tout ce que tu es
ouvre-moi ton coeur
et je serais ton esclave.
Je ne m’assois pas pour attendre
J’en ai rien à foutre
Je ne vois pas l’intérêt
Pas d’empreintes dans le sable
Je te donnerai tout mon amour
rien d’autre n’est gratuit
ouvre-moi ton coeur
et je serais ton esclave.
David Bowie (musique et paroles)
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Quel cran.
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