Haikus français (!) en pagaille
Dans un siècle où les banquises déchirent le coeur de les voir écartelées.
La feuille blêmit
Enfantée d'une ombre
Que l'éclair foudroie
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Faux haïku :
La souris chauve
au son d'un anathème (2020)
pose sa tête
dans l'ombre des jours
Des clameurs-couperets
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Etrange mythe
en fustigée coupable
le jour, un écueil.
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L'ours a glissé
Le sol fond, un chaud miroir
Son front se lève
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L'ère bascule
Assassins et victimes
L'immarcescible, perdu.
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"Espèces éteintes" :
Vocabulaire banal
Des billets dans les poches
De l'argent dans leurs têtes
Des billets kamikazes
Dans l'heure liquide
Des bras de cornaline
Ont soulevé la terre.
Ses yeux de matin pâle
Sur une eau amnésique.
Corine
Ps : La fonte de la banquise me plonge dans une rage folle. Il est impossible de l'admettre. Pas plus que l'abattage massif des arbres, pas plus que toutes les folies qui n'ont aucun humour. L'effet papillon devient bien laid, préférant les massacres aux créations. A ce sujet, l'envie de rire me quitte.
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