Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

Une Shadok pompée

 

 

 

 

        Je suis remontée sur mes dernières pages et cela m'est apparu avec transparence : malgré ma volonté de revenir à son esprit d'origine, ce blog est devenu lent, je n'ai plus de temps pour rien, même pour répondre (ce que je faisais systématiquement).

Et pire, il est devenu plutôt mortuaire. Il y a beaucoup trop de gens que j'aimais qui meurent (décès de plus en plus rapprochés) quoique, des célébrités, pour ce qu'il en est, elles ne battront jamais le record de chagrin dans l'horreur stupéfiée que m'a fait ressentir l'entrée en 2016, une peine qui n'a jamais séché sur 7 ans. Un nom que j'aime si peu citer en entier, comme l'or que l'on cache, piètrement à la mode (bip bip do do do do do) alors qu'il était depuis si longtemps une évidence indispensable et qu'il fallait comprendre. J'avais été très étonnée que Karl Lagerfeld semble être dupé (pas son genre !) par le titre ''Fashion'' et l'utilise, ou était-ce juste utile ? D.B, 1ère et dernière page de ce blog, ce à quoi il faut inclure tous les 08 janvier et, jusqu'à cette année, les 10.

Les responsables de communication d'un réseau me proposaient hier de booster mon audience par un montage qu'ils avaient choisi, que j'ai fait de lui, pourtant sans hashtag. Je ne peux pas me servir de David Bowie quoi qu'il m'en coûte. Je sais, dès que c'est possible, on s'empare de cette aubaine :-( 

 

 

Une meilleure amie d'enfance qui meurt, ça vous secoue. Je n'oublie aucun jour que je suis mortelle, mais j'ai toujours l'impression que je ne partirai pas la dernière et je l'espère. Christelle dont je m'étais enregistré, quelques heures après la nouvelle de son décès, comme si ma mémoire allait s'envoler dans la nuit, pas mal de souvenirs rigolos que je n'ai pas eu cette fois la force d'écrire (j'ai parlé d'elle, mais pas des joies dans leurs détails, parfois bien chtarbés). J'avais pour intuition que ça prendrait un an. Beaucoup plus souvent que ces dernières années superposées (je n'ai même pas songé à son nom pendant le covid, ce que je précise pour ne pas trahir nos rapports adultes), j'ai pensé à elle et en particulier le 17 janvier 2023, date de la première année de son départ. Il n'y a que ces derniers jours que j'ai songé qu'il ne m'était pas revenu à l'esprit de décrire des images, nos dialogues. Nous sommes faits aussi de notre passé (et il tient une très grande place chez moi).

Sa mère l'a suivie un peu plus d'1 mois plus tard. Ces deux-là sont de celles que l'on ne s'imagine pas mourir plus tôt que prévu. Trop drôles, trop vivantes, trop adaptées. 

Nous avions avancé nos premiers pas (sociaux !) en même temps dans la vie (à 3 ans) et poursuivi des années. Il m'est difficile de comprendre qu'elle ait pris le terminus, que je l'aie revue un jour, ou jamais. Je n'en savais rien, je ne m'en souciais pas. Je sais juste que je n'y suis pour rien, bien au contraire. J'ai fait le calcul de combien de temps cela faisait que j'y avais renoncé. Hum... C'est comme pour tout, quand d'un côté, l'urgence ne s'impose pas et, que, de l'autre, peu d'éléments d'une histoire la ferait penser comme close, je ne vois pas le temps s'enfuir et nous voler notre attention. Il n'y a pas ni tourment, ni obsession. La première personne qui vous choisit, vous, et personne d'autre parmi tous ces enfants et qui vous offre une exclusivité, ça ne s'oublie jamais. Son visage et son rire aux éclats sont devant mes yeux. 

 

 

Cette année, c'est un tout. Ce sont de nouveaux bilans violents et des plaisirs qui passent, mais laisseront leurs marques agréables. Et des soucis, souvent ridicules d'advenir, mais pesants, alors que les autres suffisaient amplement.

Oui, c'était mieux avant, notamment quand les services n'étaient pas des adversaires, quand certains ne se débarrassaient pas de tout en se cachant derrière l'informatique et un téléphone qui ne répond jamais ! C'est vrai que j'en avais des choses ridicules à raconter de ces problèmes qui vous tombent dessus alors que le blème se voit comme le nez au milieu de la figure. Le virtuel était sensé être un bénéfice (il y en a, je me rends bien compte que je suis dessus à l'heure où je vous parle et que je m'en sers depuis plus de 20 ans, bien avant les blogs), non un encouragement au dédain, un suppôt des erreurs qui se prennent au sérieux ! Dieu sait si je suis étourdie, mais justement au boulot, il faut faire attention à ce que l'on fait.

Alors en tant que souscripteur, adonné à tout ce que vous voulez, il faut répondre, se fâcher, souligner là où le bât blesse dans l'apostrophe que contient le mail ou le courrier qui vous est adressé, (parfois les 2) rappeler leurs services à l'ordre, prouver que l'on a raison, mais s'en épuiser tellement ça se répète. Là, aucun plaisir, si ce n'est le soulagement de la victoire. Des montées de tension pour l'obtention de lauriers de la sorte, c'est déjà pénible, mais quand ça se multiplie par 2 (noms), c'est exténuant. Il ne faut jamais lâcher, mais ces situations sont pathétiques.

La robotique que l'on croit supérieure permet une rapidité que l'on apprécie, mais l'acceptation des rattrapages des couacs de l'autre côté est plus lente. Il faut les arracher.

Le PC et le mobile font l'objet d'une vigilance dont on doit redoubler... 

 

 

 

 

Donc, le blog, soit je l'arrête, soit je retrouve l'humour et le temps. C'est on ne peut moins probable.

 

 

Il aura été le blog:

* le plus long que j'aie tenu, mais le moins fourni, comme si j'attendais l'impossible pour me relancer,

* celui où j'estime que mes textes ont été les plus maîtrisés,

* le plus surprenant de ne jamais trouver d'atomes crochus nulle part sur une plateforme (je le redis, mais ça n'a jamais évolué et j'ai vu que nous étions dans cette situation en grande majorité ici), mais d'avoir des abonnés venus d'ailleurs, encore merci à vous, 

sans oublier la plus fidèle dans le temps (plus de 10 ans, 12 facilement !) suivant le cours des changements : Pascale, au four et au moulin dès qu'elle le peut pour rassurer, comprendre, apaiser, faire plaisir, répondre sensiblement pile là où il faut.

 

* Le blog qui ne m'aura même pas donné assez d'énergie pour publier ce qui est tout prêt, mais à relire et je ne vais pas faire une capture d'écran pour le prouver, je ne vois pas l'intérêt, (auparavant, je pondais tout de suite), ni reprendre ce qui a déjà été fait. Une constipation gallinacée peut-être. 'Ponds plus. Camille Claudel a été ma dernière certitude, elle est venue toute seule, j'ai eu du mal à m'arrêter.

 

 

Les raisons de clôtures de mes blogs il y a des années étaient tout autres.

 

Ce con de virus a finalement gagné sur un grand nombre de mes sourires, ma force et des déserts qu'il a créés. Il y a trop de temps que ça fonctionne mal comme ça pour que cela s'améliore. Le graphisme me prend beaucoup de temps aussi, entre autre, car il faut vivre (hors Net !)

 

 

« Et puis l'année d'après, je recommencerai, et puis l'année d'après, je recommencerai »

Je ne crois pas, non, cette fois. Trop mature.

 

Ca ne m'égaye pas, mais je ne vois que ça plutôt que de tirer sur la corde, ce n'est pas fait pour ça.

 

Prenez bien soin de vous. Et il y a toujours la messagerie.

Bisous !

 

 

 

 

 

                                                                                       

 

                                                         Corine

 

 

 

 

 

 

 

 

 Pour Christelle ( et moi). Qu'est-ce qu'on a pu la chanter seules, ou à 3 avec Flo, celle-là !

 

 

 

 

 

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Les paroles (album ''Hours'') méritent autant d'être écoutées que le clip d'être loué :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                  Une de celles que j'aurais le plus écoutées dans ma vie :

                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          Nicolas Ker/Poni Hoax, pour toujours hors cadre et si bel artiste (paix à son âme tourmentée) :

 

            

 

 

 

 

Pour lui, modestement  :

 

VIE Nicolas KER.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                              Extrait du splendide album de reprises ''Pin Ups'' (1973, juste APRES Ziggy,

 

                              un album intermédiaire.

                              Tout ne tient pas à une coiffure et une couleur de cheveuxPied de nez.

                                         

 

 

 

 

 

 

 

And not in a shy way

 ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

             Choisi pour tout, l'ambiance, la chanson, l'élégance du sourire à une autre génération

            et puis, même si j'aime beaucoup plus Arno, j'aime bien Stromae :

        

 

 

 

 

 

 

 

J'aime beaucoup, je recommande aussi :

 

 

 

 

 

 

          Opéra Nina. Un clown surdoué, une de mes préférées la concernant, une chanson dont j'aime l'accord

       très original et réussi entre l'harmonie et la cacophonie. Et quelle voix (je craque vraiment dès 01 : 17

       sur la bande)

 

          

 

 

 

 

 

 

 

 

Très récent : "Apocalyptica - 'Seemann' featoujours de Nina Hagen, que j'aime beaucoup, mais j'ai pitié, je ne vais pas plomber complètement l'ambiance de la page ! Je recommande, bien sûr de l'écouter (et il y a toujours moyen de voir les paroles en français)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                           Pour terminer dans la gaieté, sur 2 époques, un titre que je ne connaissais pas

                          (et encore moins Nina HAGEN démaquillée - même si je n'en voyais pas l'utilité - qu'elle

                          est mignonne et bonne comédienne Rigolant!), écouté X fois en 2022 et l'année actuelle

                          à coup sûr :

 

                                  

 

 

 

Avec le temps, tout écouter est largement possible. Je vous le souhaite. Je viens de le faire. Ca n'est jamais assez long, une bonne chanson !

 

 

 

 

 



04/02/2023
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