Mi(s)ScellaneaCorine

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Ma propre surprise en V

A l'issu de cet exercice spontané, je me suis demandé comment d'avoir pour seul but de caser le maximum de mots en V, ne sortait qu'un être mauvais, vil, justement. Sans doute parce que les premiers mots qui me soient venus en tête étaient ''vétilles'' et ''vicieux" et non "ces vaillantes et vertes vaches dans un champ de vanille" ! (ce qui serait bien plus positif et surtout plus rationnel Clin d'œil)

 

 

 

Votre histoire, une vie de calcul, le vôtre nous aspirant, en aspirant d'autres, comme on gobe des nouilles. De notre vécu, vous visiez d'ériger le vôtre. Vous aviez vue sur nos vies, nos entrevues, vous me conseilliez une retenue. De moi, de vive voix, vous vous disiez émue. Vous, voyeuse, vouvoyant et baisant vos miroirs. Devant quelles vestales ?
Du vernis que vous posiez sur la vertu de vos dessins pervers, existait un vivier de mensonges, une volupté vicieuse vide de fond dans votre verbiage. Une visite dans ma vie par votre vacarme.
Vous vous cachiez, sur des voyelles de bienvenue, puis toquiez aux vitres en pique-assiette,
Puis vous ergotiez sur des vétilles, vitupérant dans votre violence avant de vous vêtir de l'élégance que vous aviez volée, vous, voyeuse.
Pas de vaccin contre le vide, cette fosse où se vautrait votre sourire de vipère. Vous, virale, un mal voilé, aux verts crachats. Vile vampe vorace, vantarde, violeuse de notre paix, ventouse volontaire.

Votre place est vacante, comme vous.
J'entends de nouveau Vivaldi entre fumée et mots de velours. Vaille que vaille.
On me dit que vous êtes une va-nu-pieds.
Je suis redevenue celle qu'il aimait, de vif-argent.

 


Sympathique hein ?

La morale de l'histoire, je pense que c'est qu'on en ressort heureux de ne jamais avoir croisé le chemin d'une telle horreur !

 



05/11/2022
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