Ma propre surprise en V
A l'issu de cet exercice spontané, je me suis demandé comment d'avoir pour seul but de caser le maximum de mots en V, ne sortait qu'un être mauvais, vil, justement. Sans doute parce que les premiers mots qui me soient venus en tête étaient ''vétilles'' et ''vicieux" et non "ces vaillantes et vertes vaches dans un champ de vanille" ! (ce qui serait bien plus positif et surtout plus rationnel )
Péril d'un couple :
Vous avez voulu vulgariser le bonheur, virer plus vite dans un de vos voyages, malavisée que vous étiez de nous voir vulnérables.
Avouons que vos débuts furent victorieux, on ne vous a pas vue venir. Votre histoire, une vie de calcul, le vôtre en aspirant d'autres avant nous, comme on gobe des nouilles. De notre vécu, vous visiez d'ériger le vôtre. Vous aviez vue sur nos vies, nos entrevues. Avec lui, vous me conseilliez une retenue. Vous le vouliez valet et j'étais, dans votre vice, devenue aveugle. Vous nous vouliez divisés.
De moi, de vive voix, vous vous disiez émue. Déesse onanique vouvoyant un respect divinisé de vous-même, baisant vos miroirs, vibrante du plaisir de savoir l'envie des jalouses.
Du vernis que vous posiez sur la vertu de vos dessins pervers, existait un vivier de mensonges, une volupté vicieuse vide de fond dans votre verbiage. Une visite dans ma vie par votre vacarme.
Vous vous cachiez, sur des voyelles de bienvenue, puis toquiez aux vitres en pique-assiette,
Vous ergotiez sur des vétilles, vitupérant avec véhémence avant de vous vêtir de l'élégance que vous aviez volée.
Pas de vaccin contre la vacuité, cette fosse où se vautrait votre sourire de vipère, où je vacillais, fascinée. Vous, virale, un mal voilé, aux verts crachats. Vile vampe vorace, vantarde, violeuse de notre paix, ventouse volontaire.
Le virage fut violent.
Votre place est vacante, comme vous.
J'entends de nouveau Vivaldi entre fumée et mots de velours. Vaille que vaille.
On me dit que vous êtes une va-nu-pieds. Je ne vous vois pas en victime.
Je suis redevenue celle qu'il aimait, de vif-argent.
Sympathique hein ?
La morale de l'histoire, je pense que c'est qu'on en ressort heureux de ne jamais avoir croisé le chemin d'une telle horreur ! J'ai cette chance aussi !
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